No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
This article discusses the place of the vernacular and of vernacular literature in African education. It is written from the standpoint of Northern Rhodesia, and the Ila-Tonga group of peoples known to the writer have been particularly in mind. Many of the general principles enunciated, however, will be found to apply over a much wider area.
LANGAGE, LITTÉRATURE ET CULTURE
Les langues Bantoues sont d'une grande richesse de vocabulaire et leur grammaire est si flexible que cela leur confère un véritable droit de cité en tant que base culturelle en sorte que les conditions de la plupart des territoires africains étant ce qu'elles sont, l'Anglais ou le Français ne sauraient prétendre remplacer dans un avenir prochain et facilement, comme une chose toute naturelle, la langue indigène en tant que ‘langue maternelle’ du peuple. Il ressort d'une telle remarque que de grands efforts devraient être faits pour développer une connaissance plus approfondie de la culture indigène par la parole et la littérature Bantoues. La production totale de cette littérature sera nécessairement limitée mais la qualité est un facteur innniment plus important que la quantité. Parallèlement à tout programme qui consiste à augmenter la production littéraire, doivent se greffer des efforts pour augmenter la connaissance de la langue et le goût du savoir. Les enfants des écoles devraient de plus en plus apprendre à lire couramment et savamment leur langue maternelle. Il conviendrait également d'encourager les efforts pour apprendre la lecture aux adultes.