Published online by Cambridge University Press: 16 June 2011
Des expériences de désoxygénation partielle de l'eau d'un ruisseau montrent qu'il existe un seuil de concentration en O2 dissous (ici proche de 4 ppm) au-dessous duquel la dérive des invertébrés benthiques s'accroît de façon significative. L'importance de cette dérive est alors variable selon les espèces considérées, l'intensité et la durée de la désoxygénation. Les variations quotidiennes des teneurs en O2 dissous que présentent naturellement les eaux courantes, ne paraissent entraîner aucune réaction de la faune si elles se situent au-dessus de ce seuil.