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Pour un tableau triste du Mexique au milieu du XVIIe siècle. Le «Diario» de Gregorio Martin de Guijo

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Pierre Chaunu
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On doit à Manuel Romero de Terreros et à l'éditeur Porrua une chance précieuse : celle de pouvoir manier, désormais, commodément une source essentielle de l'histoire mexicaine, le journal de Gregorio Martin de Guijo. Il ne s'agit pas ici, d'une découverte, ni même d'une première édition, mais d'une excellente publication et qui vient à son heure dans la mesure même où l'on entend par là qu'on livre quelque chose au public ; désormais, le précieux journal sera accessible à quiconque désirera avoir un contact direct avec le Mexique du milieu du XVIIe siècle. Rien de mieux à ce point de vue qu'une chronique au jour le jour des événements importants ou jugés tels et un enregistrement des échos du vaste monde, évidemment vu, ou mieux, écouté de Mexico, dans ce petit morceau de société hispano-créole perdu au milieu de la mer indienne de l'Anahuac.

Type
Essais
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 10 , Issue 1 , March 1955 , pp. 79 - 85
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1955

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References

page 79 note 1. Gregorio Martin de Guijo, 1648-1664. Edition y prologo de Manuel Romero De Terreros, Ëditorial Porrua S. A., Mexico, 1953. 2 vol. in-12, t. I, 1648-1654, XIII-280 pages ; t. II, 1654-1664, 293 pages, n° 64 et 65 de la « Colecciôn de Escritores mexicanos »,.? mex. 20.

page 79 note 2. Publiée pour la première fois par Manuel Orozco Y Berra dans sa collection dite « Documentes para la historia de Mexico ».

page 80 note 1. Il évite notamment même de prendre part dans les grands conflits qui opposent l'Ordinaire de La Puebla aux Jésuites. Guijo meurt en 1666. Et s'il est vrai qu'il écrivit autre chose que son Diario, ses oeuvres restèrent inédites : preuve certaine d'effacement. Le style d'ailleurs est sans apprêt, simples notes jetées presque au jour le jour, en courant, sur le papier, par une main souvent inhabile, et qui valent essentiellement par leur simplicité naïve.

page 80 note 2. Grâce à un travail sous presse au Centre de Recherches historiques : Huguette et Pierre Ghaunu, Séville et l'Atlantique, Ir e Partie, Partie statistique, 7 volumes, 3 700 p. in-8°.

page 81 note 1. Cf., à ce propos, notre article sur Le Galion de Manille, dans Annales (E. S. C), 1951, n° 4, p. 447-461.

page 81 note 2. Diario, t. I, p. 78 : « Hombre de 600 000 pesos de caudal. »

page 82 note 1. Ibid, t. II, p. 189.

page 82 note 2. Henri Lapeyre, Les Affaires de Simon Ruiz, thèse dactylographiée.

page 82 note 3. Quant aux Rockefeller du XVIe siècle, les Fugger, leur fortune s'élevait en 1546 à 4 700 000 florins. (Cf. Henri Lapeyre, Ibid.)

page 82 note 4. La h ormation des grands domaines au Mexique. Terres et sociétés aux XVIe-XVIIe siècles, Paris, 1952 ; in-4°, XXVII-480 pages, 6 figures, 15 planches, 3 cartes (Université de Paris, « Travaux et mémoires de l'Institut d'Ethnologie », t. LVI) et, à son propos, les comptes rendus de Lucien Febvre [Le Grand domaine au Mexique, dans Annales, avr.-juin 1953, n° 2, p. 237-241) et de l'auteur [Revue Historique, 1953, n° 4, oct-déc, p. 376-380).

page 82 note 5. Diario, t. II, nov. 1661, p. 161 ; mai 1662, p. 169.

page 82 note 6. Sur ce thème, cf. notamment Huguette et Pierre Ghaunu, Autour de 1640, dans Annales E. S. C), 1954, n° 1, p. 44-54.

page 84 note 1. Musée national d'Art moderne, An mexicain du précolombien à nos jours, mai-juil. 1952, Paris, Les Presses Artistiques, t. II, pi. 118 et 119.

page 84 note 2. Nous retrouvons souvent dans nos travaux ce curieux personnage.

page 84 note 3. Diario, t. II, p. 137.

page 84 note 4. Cf. l'oeuvre de Richard Konetzke et, à son propos, notre article : Pour une histoire sociale de l'Hispano-Amérique, Revue Historique, 1954, n° 2, p. 309-316.

page 84 note 5. Outre l'article cité ci-dessous, cf. aussi, dans Annales (E. S. C), 1953, n° 3, p. 419-421, Nouveaux points de vue sur la chute de la domination espagnole en Amérique, à propos du livre de Salvador De Madariaga, The Fall of the Spanish American Empire.

page 85 note 1. Diario, t. I, p. 26.

page 85 note 2. Ibid., t. II, p. 231.