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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
D'Argentine nous parvient, après des années de silence, une série d'études archéologiques neuves et relatives, pour la plupart, à la zone Nord-Ouest de ce pays. Elles sont dues aux chercheurs que groupent les Musées de Buenos Aires et de La Plata. Le Nord-Ouest argentin, autrefois habité par une population autochtone de haut niveau culturel, est apparu de bonne heure comme une région fertile entre toutes au point de vue archéologique : la publication de comptes rendus exhaustifs par les expéditions archéologiques est venue témoigner, chaque année davantage, de l'intérêt que les savants argentins portaient à ces premiers habitants du territoire. Commencée dès la fin du XIXe siècle, la prospection a livré un certain nombre de renseignements qui, joints aux données des chroniqueurs espagnols de la Conquête, nous permettent aujourd'hui de prendre une idée d'ensemble du niveau de civilisation atteint par les populations précolombiennes de la région.
page 510 note 1. miranda, Marquez, « Los Diaguitas. Inventario ipatrimonial arqueológico y, paleo etnogràfico », Revista del Museo de La l'iata, La Plata, I. III, 1946, V–300 p.Google Scholar, 24 pl.
page 511 note 1. Plus récent, mais beaucoup p-lus bref, l'article du même auteur sur les Diaguites d'Argentine dans le Handbook of South American Indians, le grand manuel d'ethnologie sudFaméricaine dont le Bureau of American ethnology vient de publier les deux premiers tomes (Washington, 1946). Los Diaguites d'Argentine étendirent leur aire d'influence jusqu'à la côte chilienne. Sur cette zone Ouest, de la civilisation diaguite, voir Lothrop, The Diaguila of Cftile. Dans : Handbook of South American Indians, t. II, Smilihsonian Institution of Washington. Burea-ui of American ethnology, Bulletin i43, Washington, 1946, p. 633-636.
page 511 note 2. Pour F. Marquez Miranda, le nom de Calchaquf (qui est d'ailleurs celui d'un cacique célèbre) paraît ne devoir être appliqué qu'à la vallée du même nom. Diaguite semblerait désigner toute une zone de civilisation de caractère andin, comprise entre le haut pays di'Atacama, au Nord, et le territoire des Huarpes delà province de San Juan, au Sud (voir carte). Mais cette limite Sud est encore objet de discussions ; elle a fait l'objet d'un article de M. Salvador Canals Frau, qui octroie aux Huarpes une aire beaucoup plus vaste et rétrécit d'autant le pays diaguite. Cf. frau, Canals, « El limite austral dte lc-s Diaguitas », Publicaciones del Museo elnogrdfico de la Facullad de filosofia y letras, Buenos Aires, série A, t. IV, 1940-1942, v 117–139.Google Scholar
page 512 note 1. Ce type de forteresse paraît, selon F. Marquez Miranda, avoir eu de grandes qualités stratégiques et avoir permis aux Diaguites de se d'fendre contre la pression incasique.
page 512 note 2. Nolons à propos de ces stations fortifiees à la fois relais et garnisons, et qu'on retrouve partout dans les limites de l'ancien empire des Incas, les études de M. Fernando de Aparicio, dont la plus récente qui nous soit parvenue concerne « La tamberîa del Rincon del Toro », Pnblicaciones del Museo etnogrâfico de la Facultad de filosofia y letras, Buenos Aires série A, t. IV, 1940-1942, p. 239-251, 6 pl. Facultad de filosofia y letras, Buenos Aires, série A, t. IV, 1940-1942, p.239-251, 6 pl.
page 513 note 1. Notons, à propos des haches de cérémonie, une étude plus ancienne, consacrée par M. Marquez Miranda aux différents tokis de l'Amérique méridionale et à leurs rapports possibles avec ceux d'Océanie. Cf. Mauquez Miranda, « Los « tokis », Notas del Masco de La Plata, La Plata, t. IV, Antropologia, n° II, 1939, p- 17-45, 4 pl.
page 513 note 2. miranda, Marquez. « Los Diaguitas y la guerra », Anales del Instituto de elnografia americana, Mendoza, t. III et IV, 1943, 25 pl.Google Scholar
page 514 note 1. Les Espagnols eurent donc affaire à forte partie, surtout au moment où les Diaguites s'unirent sous l'autorité de caciques célèbres, comme Juan Calchaquf, ou de l'aventurier espagnol Pedro de Bohorquez, qui vécut en tribu, prit femme chez les Diaguites et leur apprit l'usage de l'arquebuse et du cheval. Dès lors, les guerres devinrent inexpiables et la résistance acharnée des indigènes eut pour conséquence le dépeuplement du territoire par les procédés classiques, massacres et déportation de groupes entieis de population jusqu'en des endroits aussi éloignés que le site de l'actuelle Buenos Aires.
page 514 note 2. Nous ne savons presque rien des mythes et des fêtes religieuses des Diaguites : peut-être pourrait-on en chercher quelques survivances dans les fêtes des métis actuels, mais M. Marquez Miranda estime, a juste raison, que le substrat primitif diaguite est recouvert de trop d'éléments étrangers (incasiques ou européens), introduits par les conquérants ou lts missionnaires, pour pouvoir être remis au jour.
page 514 note 3. de Aparicio, F., « The Comechingon and their neighbours of the Sierras de Córdoba », dans : Handbook of South American Indians, t. II Washington 1946 p 673–685, 4 pl.Google Scholar
page 515 note 1. mihanda, Marquez, « The Chaco-sanliaguefio culture », in Handbook of South American Indians, t. II, Washington, 1946, p. 655–660, 2 pl.Google Scholar
page 515 note 2. Peut-être môme faut-M penser à des rapports possibles, à travers l'énorme lacune archéologique du Brésil, avec l'Amazonie précolombienne, encore ma! connu ?
page 515 note 3. Pour tout ce qui a trait à la zone archéologique d'Atacama, voir Bennette, Wendell C., « The Atacamefio ». Dans : Handbook of South American Indians, t. II, Washington, 1946, p. 599–618.Google Scholar
page 515 note 4. mario Salas, Alberto, « El antigal de Ciénega Grande (Quebrada de Purma marca, Prov. de Jujuy) », Publicaciones del Museo etnogrdfico de la Facultad de Filosofio y letras, Buenos Aires, série A, t V, 1945, 268 p.Google Scholar, nombreuses figures.
page 516 note 1. Les conquérants eux-mêmes, et Diego de Almagro le premier, tinrent particulièrement à s'assurer la possession de cette voie de passage. Bien que les risques d'attaque par les indigènes fussent gTands, cette route était préférable a celle du haut-plateau, dépourvue de tout ravitaillement, et. la seule possible quand les vallées diaguites, plus au Sud, se soulevaient.
page 516 note 2. Signalons, à ce surjet, l'article consacré ipar M. Eduardo Casanova, dans le Hundbook of South American Indians, à la région diu hauit-plateau, la Puna, et il la quebrada de Humahuaca.
page 516 note 3. M. Salas conclut, après une longue discussion technique, a une étroite parente entre les céramiques du pays d'Atacama, au Nord, et celles de la Quebrada, par contact très ancien à travers la Puna de Jujuy. Par contre, il n'y a aucun rapport avec le style diaguite. Ici encore, l'influence incasique est attestée, particulièrement sur les formes, car on y retrouve l'aryballe classique, comme en pays diaguite.
page 517 note 1. miranda, Marquez, « Arquitectura aborigen en la provincia de Salta », Belaciones de la Soc. Argentina de Antropologia, Buenos-Aires, t. I, 1937, p. 141–166, 10 pl.Google Scholar — « Guatro viajes de estudio a] mes remoto Noroeste argentino », Bevistà del Museo de La Plata, t. I, seccion «ntropologîa, n° 6,1939, p. 93-243 — « La arqueologîa del Este de la quebrada de Humahuaca », XXVII° Congreso intern. de Americanistas, sesiôn de Lima, t. I, 1941, p. 211-237.
page 517 note 2. Vignati, , « Las culturas indfgenas de Patagonia ». Dans : Historia de la naciôn aryenlina, t. I, Buenos Aires, Imprenla det la Universidad, 1936, p. 591–645.Google Scholar
page 518 note 1. On .pensait aussi que les âmes des défunts s'incarnaient dans le corps des nouveaux nés, sauf celles des jeunes gens, morts avant l'heure, qui restaient emprisonnées sous terre pendant un certain temps. Les morts étaient primitivement ensevelis en position assise dans une fosse, accompagnés de leur mobilier funéraire, et, souvent, de leur cheval favori.
page 518 note 2. Articles de Junius Bird et Gordon R. Willey in Handbook of South American Indians, t. I, part. I.