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Histoire et société sans écriture

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
L'histoire Moins L'europe
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1969

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References

page 640 note 1. C. Coquery-vidrovitch, « Anthropologie politique et histoire de l'Afrique Noire », Annales, janvier-février 1969, pp. 142-163.

page 640 note 2. P. Mercier, Tradition, changement, histoire. Les « Somba » du Dahomey septentrional, éditions Anthropos, Paris, 1968, 538 p.

page 640 note 3. « Somba » est une dénomination péjorative donnée de l'extérieur et reprise par l'administration coloniale : il s'agit en fait des Bètâmmadibè et des Bèsorubè. Ces derniers semblent issus d'une population plus ancienne, mais culturellement ils sont assimilés aux premiers, sauf en ce qui concerne la circoncision.

page 640 note 4. Frobenius, L., Und Afrika sprach (t. III), Berlin, 1913.Google Scholar

page 640 note 5. Dresch, J., « Paysans du Dahomey et du Cameroun : les vrais paysans noirs », Bulletin de l'Association des géographes français, 22 mars 1952.Google Scholar

page 640 note 6. On pourra se reporter à : Froelich, J. C., Alexandre, P., Cornevin, R., Les Populations du nord Togo. Monographies ethnologiques africaines, Paris, 1963.Google Scholar

page 641 note 1. On pourrait évoquer aussi le cas des Nuer (Soudan) dont une monographie célèbre vient d'être traduite en français. Evans-pritchard, E. E., Les Nuer. Description des modes de vie et des institutions politiques d'un peuple nilotique, Gallimard, Paris 1968, 315 p.Google Scholar

page 641 note 2. P. Mercier cite notamment les travaux de Leach, E. R., Political Systems of Highland Burma. A study of Kachin social structure, Londres, 1954 Google Scholar; et Balandier, G., Sociologie actuelle de l'Afrique noire. Dynamique des changements sociaux en Afrique centrale, Paris, 1955 Google Scholar ; ou du même auteur : « Sociologie dynamique et histoire à partir de faits africains », Cahiers internationaux de sociologie, 1963.

page 641 note 3. Voir à ce sujet, Evans-pritchard, E. E., Essays in social anthropology, Londres, 1962.Google Scholar C. Lévi-Strauss, « La notion d'archa;sme en Ethnologie », Cahiers internationaux de sociologie, 1952.

page 641 note 4. Car il convient d'éviter aussi l'idée trop simple d'une excursion dans notre passé tel qu'il serait aujourd'hui vécu par d'autres, ce que Lévi-Strauss, C. appelle le « faux évolutionnisme » Race et histoire. Paris, 1961, p. 23).Google Scholar

page 642 note 1. Febvre, L., Combats pour l'histoire, Paris, 1953, pp. 116117.Google Scholar

page 642 note 2. Dans L'Histoire et ses méthodes. Encyclopédie de la Pléiade, 1961, p. 1523.

page 642 note 3. Voir l'article de C. Coquery déjà cité ainsi que Brunschwig, H., « Pour une histoire de l'Afrique noire », Cahiers d'études africaines, n° 1, 1962 Google Scholar ; H. Deschamps, « L'eth no-histoire. Buts et méthodes », Revue historique, octobre-décembre 1966; H. Moniot, « Pour une histoire de l'Afrique noire », Annales, janvier-février 1962.

page 642 note 4. A ce sujet voir par exemple, J . Vansina, De la tradition orale, Tervuren, 1961 ; J. Vansina, R. Mauny, L. V. Thomas (éd.), The Historian in tropical Africa, Londres, 1964; H. Moniot, « Les voies de l'histoire de l'Afrique : la tradition orale », Annales, 1964.

page 643 note 1. Un des meilleurs exemples est la trop fameuse théorie « hamitique » utilisée pour expliquer un certain nombre de faits culturels, sociaux et politiques de l'Afrique de l'Est, comme s'ils avaient pu être apportés dans les bagages d'un peuple de conquérants, supposés d'ailleurs originaires d'Asie, et qui n'auraient subi aucune influence, ni aucune mutation au cours de leurs migrations.

page 646 note 1. Voir à ce sujet : A. Roberts, « Tippu Tip, Livingstone and the chronology of Kazembe », Azania, 1967, p. 116. L'auteur montre que les sources écrites sont plus précises sur la chronologie, mais peuvent être beaucoup plus confuses (et même fausses) que les traditions orales sur le contenu même des événements. J. P. Chrétien, « Le passage de l'expédition d'Oscar Baumann au Burundi », Cahiers d'études africaines, n° 29,1968. Dans ce cas, le premier explorateur européen est accueilli non comme un ennemi, mais comme un avatar de la personne royale. Ici encore, les sources orales ont permis d'éclairer des événements restés très flous dans le compte rendu de l'explorateur.

page 647 note 1. On se reportera aux analyses de Balandier, G., Anthropologie politique, P.U.F., Paris, 1967 Google Scholar, et en particulier à son chapitre III (” Parenté et pouvoir »).

page 647 note 2. E. E. Evans-pritchard, op. cit. (chapitre II : « L'écologie »). On notera que l'habitat dispersé des montagnes du Rwanda et du Burundi n'a pas empêché la naissance de monarchies centralisées.

page 648 note 1. Voir par exemple : J. J. Maquet, Le système des relations sociales dans le Rwandaancien. Tervuren, 1954 ; Fortes, M. et Evans-pritchard, E. E., Systèmes politiques africains. Paris, 1964.