Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
La fin du XIIe siècle constitue un point culminant dans le développement du tournoi, véritable mise en scène des exploits de la chevalerie. Depuis le XIe siècle, date de son « invention » supposée dans le Maine par un certain Geoffroy de Preuilly, il s'était répandu dans la France septentrionale puis dans tout l'Occident chrétien. Autour de 1200, un ensemble exceptionnellement riche de sources éclaire son déroulement. Comme les tournois avaient été proscrits dès 1130 par les autorités ecclésiastiques, les clercs étaient peu disposés à en décrire tout le déroulement dans leurs chroniques. Ainsi Gislebert de Mons, chancelier du comte Baudouin V de Hainaut, énumère treize tournois auxquels Baudouin participa. Depuis son adoubement en 1168 jusqu'à la grande assemblée de Mayence en 1184, il participa activement à des tournois dans la vallée du Rhin et dans le nord-est de la France, mais le chroniqueur est avare en détails sur leur déroulement. Les comptes rendus les plus complets furent écrits en langue vernaculaire, et non en latin, pour le plaisir des classes aristocratiques qui parrainaient ces pratiques.
By juxtaposing historical sources (Gislebert de Mons and the Histoire de Guillaume le MaréchaU with imaginative literature (Chrétien de Troyes and Jean Renart), this study poses four questions concerning the conduct of tournaments in northern France at the turn of the twelfth and thirteenth centuries: (1) How Knights fought, in groups or singly? (2) Why they fought, for boot or glory? (3) Were women present? (4) What was the influence of churchmen? It concludes that answers to these questions may be found in the tensions created by the interaction between historical and literary texts.
* Cet article a tiré profit de la discussion dont il a fait l'objet à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et au séminaire d'histoire à l'Université Johns Hopkins. Je tiens à exprimer ma gratitude à Jean-Claude Schmitt et à Jacques Le Goff, qui m'ont aimablement invité à l'Ehess, ainsi qu'à David Huit de l'University Johns Hopkins qui m'a éclairé sur les complexités de l'ancien français.
1. Recueil des historiens des Gaules et de la France, Bouquet éd., XVII, p. 462.
2. La Chronique de Gislebert de Mons, Léon Vanderkindere éd., Commission Royale d'Histoire, Recueil de textes pour servir à l'étude de l'histoire de Belgique, Bruxelles, 1904, pp. 95-160. Baudouin suivait les traditions des comtes de Flandre illustrées par Charles le Bon, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre (1127-1128) par Galbert de Bruges, Henri Pirenne éd., Collection des textes pour servir à l'étude et l'enseignement de l'histoire, Paris, 1891, p. 9.
3. VHistoire de Guillaume le Maréchal, Paul Meyer éd., 3 vols, Société de l'Histoire de France.n0 255, 268, 304, Paris, 1891, 1894, 1901,1, v. 1201-7238. Le passage sur les tournois a été étudié successivement par Paul Meyer, I, XXVI-XLIII ; Painter, Sidney, William Marshal, Knight- Errant, Baron and Régent ofEngland, Baltimore, 1933, pp. 37–49 Google Scholar ; et Duby, Georges, Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde, Paris, 1984, pp. 111–139.Google Scholar
4. Les Romans de Chrétien de Troyes, Paris, Classiques français du Moyen Age : Erec et Enide, Mario Roques éd., Paris, 1952, v. 2072-2222 ; Cligès, Alexandre Micha éd., Paris, 1957, v. 4583-4969 ; Le Chevalier de la Charrete, Mario Roques éd., Paris, 1958, v. 5369-6056 ; LeConte du Graal, Félix Lecoy éd., Paris, 1973 (désigné par L), v. 4805-5596 ; Le Roman de Percerai ou le Conte du Graal, William Roach éd., Textes littéraires français, Genève, 1956 (désigné par R), v. 6211-7033, Sur l'interprétation des tournois dans les sources littéraires, voir Chênerie, Marie-Luce, « “ Ces curieux chevaliers tournoyeurs… ”. Des fabliaux aux romans », Romania, 97, 1976, pp. 327–368 Google Scholar ; et Le Chevalier Errant dans les romans arthuriens en vers des XIIe et XIIIe siècles, Publications romanes et françaises, n° 172, Genève, 1986, pp. 132-135, 327-346, 439-441. L'approche de la présente étude nous a été suggérée par Larry D. Benson, « The Tournament in the Romances of Chrétien de Troyes and VHistoire de Guillaume le Maréchal », dans Chivalric Literature : Essays on Relations between Literature and Life in the Later Middle Ages, Larry D. Benson et John Leyerle éds, Kalamazoo, Studies in Médiéval Culture, 1980, 14, pp. 1- 24. Voir aussi John W. Baldwin, compte rendu de Duby, Georges, « Guillaume le Maréchal », Spéculum, 61, 1986, pp. 640–642.Google Scholar
5. Gautier, Léon, La Chevalerie, Paris, 1884.Google Scholar Pour les études de Meyer, Painter et Duby sur l'Histoire de Guillaume le Maréchal, voir supra n. 3. Voir aussi Painter, Sidney, French Chivalry : Chivalric Ideas and Practices in Médiéval France, Baltimore, 1940 Google Scholar ; Keen, Maurice, Chivalry, New Haven, 1984, pp. 83–101 Google Scholar ; Parisse, Michel, « Le tournoi en France, des origines à la fin du XIIIe siècle », dans Das ritterliche Turnier im Mittelalter : Beitràge zu einer vergleichenden Formenund Verhaltensgeschichte desRittertums, Fleckenstein, Josef éd., Gôttingen, Verôffentlichungen des Max-Planck-Instituts fur Geschichte, 80, 1985, pp. 175–211.Google Scholar L'article de Parisse tire parti des principales sources utilisées dans la présente étude. Le recueil de Fleckenstein constitue l'interprétation la plus récente et la plus complète des tournois médiévaux. Voir encore Bumke, Joachim, Hôfische Kultur : Literatur und Gesellschaft im hohen Mittelalter, Munich, 1986,1, pp. 342–379 Google Scholar et Barker, Juliet R. V., The Tournament in England (1100-1400), Woodbridge, Suffolk, 1986.Google Scholar
6. Renart, Jean, Le Roman de la Rose ou de Guillaume de Dole, Lecoy, Félix éd., Paris, Classiques français du Moyen Age, 1979.Google Scholar Les études pertinentes sur Jean Renart sont celles de Rita Lejeune-dehousse, L'oeuvre de Jean Renart : contribution à l'étude du genre romanesque au Moyen Age, Liège, Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège, 61, 1935 ; « Le Roman de Guillaume de Dole et la principauté de Liège », dans Cahiers de Civilisation médiévale, 17, 1974, pp. 1-24 ; et Chênerie, Marie-Luce, « L'épisode du tournoi dans “ Guillaume de Dole “ : étude littéraire », Revue des Langues romanes, 83, 1979, pp. 41–62.Google Scholar La date de Guillaume de Dole a fait l'objet de nombreuses discussions mais je la situerais pour ma part entre 1204 et 1214, très probablement entre 1209 et 1214.
7. Les Français : Eudes de Ronquerolle, Guillaume des Barres, Enguerran de Coucy, Alain de Rouci, Gautier de Châtillon et Renaud de Dammartin ﹛Guillaume de Dole, v. 2090-2111). Les Registres de Philippe Auguste, John W. Baldwin éd., et alii, Paris, Recueil des historiens de la France, Documents financiers et administratifs, 7 (sous presse), pp. 302-318. Les Allemands : le duc de Saxe, le comte de Dagsbourg, le duc de Limbourg et son fils Garan, le comte de Bar-le-Duc, le duc de Brabant, le comte de Clèves et le comte de Looz (v. 2118-2125, 2315, 2386, 2604). Une étude exhaustive des rapports entre Jean Renart et le parti des guelfes est en préparation. Voir cependant les hypothèses dans Lejeune, L'OEuvre de Jean Renart, pp. 107-114, et « Roman de Guillaume de Dole », pp. 16-22.
8. Cligès, v. 4592-4597. Voir Chênerie, Le Chevalier errant, p. 331.
9. Yvain et Gauvain tournoient ensemble pendant un an, dans Le Chevalier au Lion de Chrétien De Troyes, Mario Roques éd., Paris, Classiques français du Moyen Age, 1982, v. 2672-2682. L'auteur ne donne toutefois aucun détail sur leur collaboration.
10. Soit dit en passant, c'est le seul exemple de combat à pied dans tous les tournois considérés. Erec ne se sert d'une épée que brièvement (Erec, v. 2189). Le tournoi de Noauz se fait uniquement à la lance ; l'épée n'est mentionnée qu'une seule fois (Chevalier de la Charrete, v. 5972). Elle est mentionnée deux fois dans le Conte de Graal (L v. 4989, 4996 ; R v. 6397, 6404).
11. Erec, v. 2198 ; Cligès, v. 5006-5007 ; Chevalier de la Charrete, v. 6023-6026 ; Conte du Graal (L v. 5530-5531, R v. 6965-6966).
12. Elles eurent lieu à : Eu (v. 3214), Joigny (v. 3501), Maintenon (v. 3709), Gournay (v. 5517), Saint-Pierre-sur-Dives (v. 7205-7206). Elles sont également mentionnées à : Sainte- Jamme (v. 1310), Saint-Brice (v. 1472) et Gournay (v. 2502). L'idée de joutes préliminaires apparaît dans le Chevalier de la Charrete (v. 5603-5605) mais elles ne se distinguent pas nettement de Yasenblee principale.
13. Histoire, v. 1307-1312.
14. Histoire, v. 2732-2735.
15. Les exceptions sont Saint-Brice (v. 1381), Pleurs (v. 2875), Joigny (v. 3426) et, peut-être, Anet (v. 3881). A l'exception de Saint-Brice, il est représenté avec un compagnon ou plus.
16. Histoire, v. 1441-1444.
17. J. F. Verbruggen, The Art of Warfare in Western Europe during the Middle Ages, traduit par Sumner Willard et S. C. M. Southern, Amsterdam, 1977, p. 74. Cf. cette remarque « De poindre as premiers de la rote. Fols est qui trop tost se desrote », Histoire, v. 2735-2736.
18. A Saint-Brice et Bouere, Histoire, v. 1500 ; à Pleurs, v. 2997-3002 ; à Eu, v. 3375-3376 ; à Lagny, v. 4970 ; à Gournay, v. 5589-5592 ; à Gournay, v. 6150-6154, 6206.
19. A Saint-Trond, Guillaume loue un logis assez vaste pour abriter cinquante chevaliers (Guillaume de Dole, v. 2000-2013).
20. Cf. des expressions similaires dans l'Histoire, v. 2959, 3852-3854.
21. « Ego autem cepi illi ostendere quod VII criminalia peccata coritantur torneamenta. Non enim carent superbia, cum propter laudem hominum et gloriam inanem in circuito illo impii ambulant et vani (…). Non carent quinto criminalipeccato, id est avaricia vel rapina, dum unus alium capit et redimit, et equum quem cupiebat cum armis aufert illi contra quem pugnando prevaluit ». Goff, Jacques Le, « Réalités sociales et codes idéologiques au début du XIIIe siècle : un exemplum de Jacques de Vitry », dans L'imaginaire médiéval : essais, Paris, Gallimard, 1985, pp. 258–259.Google Scholar
22. Il est vrai que Gauvain offre trois chevaux à l'épouse d'un vavasseur (son hôte au château) et à ses deux filles, ce qui pourrait évoquer un remerciement pour l'hospitalité. Il ne s'agit cependant pas d'une dette contractuelle mais d'un cadeau, puisque les deux parties sont nobles (Conte du Graal, L v. 5520-5528, R v. 6957-6962).
23. Gislebert, pp. 107-109. Robert de Courson étudie le cas d'un chevalier qui engage d'autres chevaliers afin d'accroître son entourage et d'acquérir plus de gloire dans un tournoi. Baldwin, John W., Masters, Princes and Merchants : The Social Views of Peter the Chanter and his Circle, Princeton, 1970, I, p. 130 Google Scholar, II, pp. 88-89, n. 92.
24. Guillaume le Maréchal déjoua cette tactique à Lagny, où Herlin de Vanci, sénéchal de Flandre, essaya de capturer le jeune roi Henri, Histoire, v. 4935-4970.
25. Gislebert, pp. 123, 127.
26. On en trouve des descriptions bien détaillées à propos des tournois de Pleurs, Eu, Anet, Sorel et Épernon.
27. On retrouve dans l'Histoire des remarques similaires à propos de Saint-Brice et Bouere, v. 1501, Pleurs, v. 3007-3009, et Gournay, v. 5561-5562.
28. Au tournoi de Noauz, les croisés s'abstiennent de combattre avec les prisonniers, Chrétien De Troyes, Chevalier de la Charrete, v. 5769.
29. Ce refrain était bien connu grâce à la poésie provençale. Voir Meyer, Paul, « Explication de la pièce de Peire Vidal : Drogoman seiner s'agues bon destrier », Romania, 2, 1873, pp. 425–426, 429.CrossRefGoogle Scholar
30. Voir Histoire, v. 5102-5108, sur la pauvreté foncière du Maréchal et sa réputation de bravoure, de bonté et de générosité.
31. Cf. Chrétien De Troyes, Erec, v. 2214.
32. Cf. Histoire, v. 5561-5565, 5584-5588.
33. La même expression apparaît dans l'Histoire, v. 6076-6077. A propos d'un autre cliché commun : « Que Renomée qui tost vole », comparer Histoire, v. 3427, avec Guillaume de Dole, v. 938, et Renart, Jean, Lescoufle, Sweetser, Franklin éd., Paris, Textes littéraires français, 1974 Google Scholar, v. 85 16.
34. Foedera, litterae, et actapublica, Thomas Rymer éd., Londres, 1818,1 (1), p. 65. William OF Newburgh, Historia rerum Anglicarum, dans Chronicles of the Reigns of Stephen, Henry II, and Richard I, Richard Howlett éd., Londres, « Rolls Séries », 1885, II, pp. 422-423. Juliet Barker and Maurice Keen, « The Médiéval English Kings and the Tournament », Das ritterliche Turnier im Mittelalter, pp. 213-215.
35. Dans Erec, v. 2084-2087, les guimpes et les manches portées comme emblèmes par les chevaliers dans les tournois suggèrent des amours, mais la présence féminine n'est pas développée. Dans le Chevalier au Lion, v. 2672-2695, Yvain part tournoyer pendant un an en compagnie de Gauvain pour échapper à Laudine et il oublie sa promesse de revenir. La tradition arthurienne qui consiste à introduire des personnages féminins comme spectateurs remonte à la première moitié du xne siècle avec Geoffroy de Monmouth, Historia regum Brittaniae, IX, 14.
36. Histoire, v. 3524-3552.
37. Joinville, Jean De, Histoire de Saint-Louis, Wailly, Natalis De éd., Paris, 1874 Google Scholar, § 242. Buridand de Furnes exprime un sentiment semblable lorsqu'il est capturé à Bouvines : « Nunc quisque sue memor esto puelle ». Breton, Guillaume Le, Philippide, dans OEuvres de Rigord et de Guillaume le Breton, Delaborde, H. F. éd., Paris, 1885, II, p. 323.Google Scholar
38. Le thème d'armes et d'amors est mis plus tard en rapport direct avec le tournoi, Guillaume de Dole, v. 1644-1647.
39. Un Gaucher de Joigny apparaît dans la liste des bannerets et châtelains dans les Registres de Philippe Auguste, pp. 314, 326. Dans l'Histoire, c'est à Joigny que les femmes sont présentes.
40. Les femmes participent aussi aux festivités du soir avant le tournoi, Guillaume de Dole, v. 1799-1845.
41. Graelent Muer était le héros d'un lai et il ressemblait aussi au Lanval de Marie de France. Le Lai de Graelent, M. Grimes éd., Genève, 1976. Les deux lais parlent d'un chevalier pauvre qu'une fée comble de richesses.
42. Concile de Clermont (1130), dans Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, J. D. Mansi éd., Florence et Venise, 1759-1793, XXI, 439 ; concile de Reims (1131), ibid., XXI, 460 ; Latran II (1139), ibid., XXI, 530 ; concile de Reims (1148) ; ibid., XXI, 716-717 ; Latran III (1179), ibid., XXII, 229 ; Latran IV (1215), ibid., XXII (1066). Sur les débats canoniques, voir Sabine Krùger, « Das kirchliche Turnierverbot im Mittelalter », Das ritterliche Turnier, pp. 401-422. Sur les théologiens, voir Baldwin, Masters, Princes and Merchants, I, pp. 224- 226.
43. Le seul endroit où l'auteur est près de mentionner la religion est l'épisode de Valennes, où après avoir parlé des victoires de Guillaume il dit que Dieu est sage et courtois, et qu'il aide ceux qui ont confiance en lui, Histoire, v. 1364-1366.
44. Baldwin, Masters, Princes and Merchants, I, p. 226.
45. Charles, J. L., La ville de Saint-Trond au Moyen Age : des origines à la fin du XIVe siècle, Paris, Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège, fasc. 123, 1965, pp. 197 Google Scholar, 279-280.
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