Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Étudier l'évolution des effectifs protestants en France entre l'édit de Nantes et sa Révocation, c'est poser quelques jalons fondamentaux pour toute compréhension de l'histoire du protestantisme au XVIIe siècle. Dans ces villes du Midi où le consulat était divisé entre protestants et catholiques selon une formule liée plus ou moins directement au bilan des forces en présence, des changements dans la taille relative des deux confessions pouvaient entraîner des conséquences politiques immédiates, de sorte que les pasteurs s'efforçaient à combler les vides que pouvait ouvrir dans les rangs de leurs ouailles toute crise démographique. Là où des fluctuations de la taille des communautés ne risquaient pas d'entraîner des retombées politiques immédiates, l'étude du mouvement de la population protestante offre toujours un moyen de sonder la vitalité de cette minorité, face aux encouragements à la conversion de la part d'une Église catholique revivifiée et d'un appareil étatique de plus en plus fort et de plus en plus hostile. L'examen des variations régionales dans le mouvement de la population protestante nous amène aussi, ainsi que nous le verrons, à soulever une série de questions à propos du sort contrasté du « petit troupeau » dans diverses régions de la France, qui, jusqu'à présent, ont été à peine entrevues.
Census or parish register information regarding 92 Reformed congregations is used to estimate and account for changes in the size of France's Huguenot minority between the Edict of Nantes and its Revocation. The findings suggest a gradual though irregular decline in the ranks of the community, with significant urban-rural and regional variations. The causes of the decline appear to have been multiple, including high urban mortality rates, demographic stagnation in certain regions of Protestant strength and wartime losses incurred during the revolts of the 1620s as well as conversions to Catholicism.
Je remercie Jean-Luc Pinol et Dominique Boyce pour l'aide qu'ils m'ont apportée dans la mise au point définitive de l'écriture de cet article.
1. B.N., Ms Nouvelles Acquisitions Françaises 22702, fos 15-16, Verdier à P. Ferry, 3 janvier 1654, lettre dans laquelle le pasteur montalbanais demande à Ferry d'encourager de jeunes protestants messins à s'installer à Montauban. A la suite d'une peste récente, explique-t-il, les catholiques se sont efforcés d'attirer des gens de leur foi pour combler les vides dans la population de la ville. D'autres lettres furent envoyées à d'autres communautés protestantes importantes pour contrecarrer ce programme de recrutement catholique.
2. Une première tentative, « Essai d'évaluation de la population protestante réformée aux XVIIe et XVIIIe siècles », a été publiée dans le Bulletin de la Société d'Histoire du Protestantisme français (désormais B.S.H.P.F.), CIII, 1958, pp. 1-24, et repris dans Les Églises réformées de France : tableaux et cartes, Paris et Strasbourg, 1958, pp. 157-168. Une deuxième version, révisée et augmentée, « Essai sommaire de géographie du protestantisme réformé français au xvne siècle », est parue dans le B.S.H.P.F., CXI, 1965, pp. 303-321, et CXII, 1966, pp. 19-36. Elle a été aussi publiée à part par la Librairie protestante, Paris, 1966.
3. « Nous ne pensons pas que la population protestante ait beaucoup varié pendant toute la période de l'édit de Nantes », Les Égiises réformées de France, p. 158.
4. Léonard, E., Histoire générale du protestantisme, Paris, 1961-1964, t. 2, p. 313.Google Scholar
5. Garrisson, J., L'homme protestant, Paris, 1980, p. 70;Google Scholar Léonard, E., Le protestant français, Paris, 1955, p. 18.Google Scholar La première référence connue à ce recensement provient d'une biographie d'Elisabeth I écrite vers la fin du xvne siècle par l'historien et polémiste anticatholique, Gregorio Leti. Voir « Un dénombrement des réformés en France en 1598 », B.S.H.P.F., I, 1852, pp. 123- 124. Ce recensement est aussi cité dans une note du xvme siècle ajoutée à une copie des actes d'un synode poitevin de 1663 : Nathaniel Weiss, « Statistique du protestantisme français en 1598 », B.S.H.P.F., XXXVIII, 1889, p. 551.
6. Menée indépendamment jusqu'à maintenant — mais avec l'appui infiniment précieux de plusieurs chercheurs qui ont eu la bienveillance de me fournir les résultats de leurs dépouillements d'archives — cette enquête sera intégrée désormais dans la recherche plus vaste que dirige Jean- Noël Biraben sur l'évolution de la population française jusqu'en 1670. Les résultats présentés ici ne concernent que la population réformée des territoires appartenant au roi de France (ou, dans le cas messin, sous sa protection) tout au long du xvne siècle, les quelques églises affiliées aux églises réformées de France situées en dehors de ce territoire telles celles de la principauté d'Orange ayant été écartées car non représentatives d'un mouvement d'ensemble lié à l'évolution politique du royaume. En collaboration avec J.-N. Biraben, l'échantillon d'églises sera élargi, l'enquête sera étendue à tout le territoire de la France actuelle, et le dossier que j ‘ a i établi dans mon livre, Rouen during the Wars of Religion, Cambridge, 1981, pp. 136-138, 251-255, sur le mouvement de la population protestante au XVIe siècle sera étoffé pour nous permettre de poursuivre la projection rétrospective de la population protestante totale jusqu'à l'époque de la fondation des premières églises réformées.
7. Yves Gueneau, « Protestants du Centre, 1598-1685 », Thèse de troisième cycle, Tours, Université François Rabelais, 1982, pp. 103-129.
8. André Benoist, « Les populations rurales du “ Moyen-Poitou protestant “ de 1640 à 1789 », Thèse de troisième cycle, Université de Poitiers, 1983, p. 469, qui cite le travail de Solange Bertheau.
9. 11 est possible aussi que d'autres registres existent entre des mains privées. Un répertoire national des registres d'état civil protestants vient d'être établi par le service central des Archives Nationales. Actuellement sous presse, ce répertoire n'était pas consultable avant sa publication. Le corpus de registres dans les bibliothèques et archives a été établi en utilisant les guides et répertoires de l'ancien état civil déjà publiés, ainsi qu'en écrivant directement aux archives départementales.
10. Voir l'annexe.
11. J'ai dû renoncer ici à l'utilisation des registres de Niort, Mazamet, Labastide d'Armagnac (Landes), Pont-de-Veyle-Reyssouze (Ain), Chizé (Vendée), Mareuil-Bessay (Vendée), La Tremblade (Charente-Maritime), Aytré (Charente-Maritime), et Uzès.
12. On connaît les incertitudes concernant le nombre total d'églises réformées. Selon les évaluations des synodes nationaux il y eut 782 églises en 1601, 710 en 1607, et 614 en 1637. Samuel Mours indique 690 églises, mais il ne précise malheureusement pas la date de cette évaluation. Garrisson, J., Protestants du Midi, 1559-1598, Toulouse, 1980, p. 83;Google Scholar Mours, Essai sommaire, p. 41.
13. Louis Pérouas, « Sur la démographie rochelaise », Annales ESC, 1961, n° 6, pp. 1131- 1140.
14. Élie Reynier, Histoire de Privas, 3 tomes, Aubenas, 1941-1946, t. 1, p. 187 ; Molinier, Alain, Stagnations et croissance. Le Vivarais aux XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, 1985, pp. 247–250.Google Scholar
15. Calcul pondéré par la taille des églises en question.
16. Sauzet, Robert, Contre-réforme et réforme catholique en Bas-Languedoc. Le diocèse de Nîmes au XVIIe siècle, Paris-Louvain, 1979, pp. 150,Google Scholar 360. Line Teisseyre-Sallmann, « Urbanisme et société : l'exemple de Nîmes aux XVIIe et XVIre siècles », Annales ESC, 1980, n° 5, p. 967, propose des chiffres légèrement différents.
17. Selon un comptage du nombre total de baptêmes catholiques et protestants dans les années 1610-1619 et 1661-1665.
18. Puylaurens (58 % de protestants vers 1630 ; 37 % de protestants vers 1680) : Georges Frêche, « Contre-Réforme et dragonnades (1610-1789) : pour une orientation statistique de l'histoire du protestantisme », B.S.H.P.F., CXIX, 1973, p. 368. La Rochelle : L. Pérouas, op. cit., pp. 1132, 1137 et graphique. Pour Montauban, j ‘ a i effectué des sondages dans les registres paroissiaux catholiques qui suggèrent que cette ville, entièrement protestante avant 1629, renfermait environ 5 000 catholiques autour de 1650 et 6 700 en 1677. A.D. Tarn-et-Garonne, 1 GG 1. 2GG 1.
19. Anduze : Sauzet, op. cit., p. 394, et le mouvement des baptêmes. Orthez : voir tableau 4 ci-dessus. Privas : A. Molinier, op. cit., pp. 247-250.
20. Dans le Midi, l'évolution des petites villes s'est révélée conforme à celle des grandes villes, et les séries considérées ensemble. Pour la moitié nord de la France, l'évolution des petites villes s'est calquée plutôt sur celle des congrégations rurales. Pour l'analyse, les grandes villes ont été isolées, et le sort des petites villes sera examiné avec celui des églises rurales. Puisque Mours plaçait les petites villes dans sa catégorie « urbaine », les petites villes du nord de la France seront replacées dans la catégorie urbaine pour extrapoler le mouvement d'ensemble à partir des estimations de la population protestante totale de 1660-1670, ainsi qu'on l'a fait pour le calcul de la taille de l'échantillon par catégorie d'églises.
21. Bardet, J.-P., Rouen aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les mutations d'un espace social, Paris, 1983, t. 1, pp. 271, 276;Google Scholar Maillard, B., « Religion et démographie : les protestants de Tours au XVIIe siècle », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, LXXXX, 1983, pp 549–556;Google Scholar Alençon : reconstitution de familles faite par l'auteur. Sur 84 familles de type I, l'âge à la dernière naissance des femmes mariées avant 25 ans était de 38,1 ans ; l'espacement des naissances ne révèle aucun prolongement anormal à l'approche de la fin des années fertiles. Cf. Perrenoud, « Malthusianisme et protestantisme : un modèle démographique wéberien », Annales Esc, 1974, n° 4, pp. 975-988 ; Bollon, « Minorité broyée et malthusianisme : Saint-Sylvain-Falaise-Saint- Pierre-sur-Dives au xvne siècle », B.S.H.P.F., CXVI, 1970, pp. 489-508. L'hypothèse de comportements « malthusiens » qu'avance Bollon s'appuie sur une baisse dans le rapport baptêmes/ mariages dans les décennies immédiatement antérieures à la Révocation. Une telle baisse apparaît dans les chiffres relatifs à plusieurs communautés protestantes dans les décennies avant 1685 — dont celles de Rouen et d'Alençon, où les taux de fertilité démontrent l'absence d'une limitation significative de naissances. Cette baisse est probablement liée à l'émigration de jeunes couples qui se sont mariés en France avant de quitter le pays, ainsi que le remarque Gueneau, op. cit., p. 244.
22. Puisqu'il est relativement rare de trouver des registres qui notent pour les deux premiers tiers du siècle la date à la fois de la naissance et du baptême des enfants portés au sacrement, le délai moyen entre naissance et baptême ne peut être calculé que pour une faible minorité d'églises.
23. K. L.M. Faust, « A Beleaguered Society : Protestant Families in La Rochelle, 1628- 1685 », Thèse de doctorat, Northwestern University, 1980, p. 229 ; J.-P. Bardet, op. cit., t. 1, p. 322.
24. Schickler, F. De, Les églises du Refuge en Angleterre, Paris, 1892, t. 1, pp. 376, 390- 401 ; t. 2, pp. 8-9, 311;Google Scholar Orcibal, J., État présent des recherches sur la répartition géographique des « Nouveaux Catholiques » à la fin du XVIIe siècle, Paris, 1948, pp. 3–4;Google Scholar Gwynn, Robin D., « The Arrivai of Huguenot Refugees in England, 1680-1705 », Proceedings of the Huguenot Society of London, XXI, 1969, pp. 366–373;Google Scholar Gwynn, R.D., Huguenot Héritage : the History and Contribution of the Huguenots in Britain, Londres, 1985, p. 35;Google Scholar Scheurer, R., « Passage, accueil et intégration des réfugiés huguenots en Suisse », dans Magdelaine, M. et Thadden, R. Von, Le Refuge huguenot, Paris, 1985, pp. 48–49.Google Scholar
25. A.C. Alençon, 3 E 1.
26. L'élection d'Alençon contenait 13,3 feux par kilomètre carré à la fin du xvne siècle ; l'élection voisine du Mans, 12,9. Dupâquier, J., Statistiques démographiques du Bassin parisien, 1636-1720, Paris, 1977, pp. 31, 656.Google Scholar Sur les églises réformées de la région et leur taille, voir A.N., TT 230 (17), S. Mours, Essai sommaire, pp. 14-15.
27. Bibliothèque de la Société d'Histoire du Protestantisme Français (B.P.F.), fonds Robert, « Abjurations ».
28. Galland, A., Essai sur l'histoire du protestantisme à Caen et en Basse-Normandie de l'édit de Nantes à la Révolution (1598-1794), Paris, 1898, pp. 166, 190.Google Scholar
29. R. Sauzet, op. cit., pp. 166, 178-184, 256-258, 279-290, 360-366.
30. Ibid., p. 286 ; B. Dompnier, Le venin de l'hérésie. Image du protestantisme et combat catholique au XVIIe siècle, Paris, 1985, pp. 222-223.
31. Martin, O., « Prosélytisme et tolérance à Lyon du milieu du xvne siècle à la Révocation de l'édit de Nantes », Revue d'Histoire moderne et contemporaine, XXV, 1978, pp. 313–314 Google Scholar (568 conversions connues entre 1659 et 1685 dans une ville où les protestants furent 1 650 en 1651 ; malheureusement, l'article n'indique pas combien de ces abjurations furent le résultat des dragonnades de l'époque de la Révocation).
32. Y. Gueneau, op. cit., pp. 415-416.
33. A. Galland, « L'ancienne Église réformée de Pontorson-Cormeray d'après un registre d'état civil inédit », B.S.H.P.F., LVIII, 1909, pp. 448-463.
34. Chiffres aimablement communiqués par Jean-Noël Biraben, qui reprennent et complètent ceux de J. Bottin, Seigneurs et paysans dans l'ouest du pays de Caux (1540-1650), Paris, 1983, annexe.
35. R. Sauzet, op. cit., pp. 144-146, 284, 394-395. Dans le coeur protestant des Cévennes, les communautés d'Anduze, Lasalle, Monoblet, Saint-Hippolyte-du-Fort, et Soudorgues, toutes entièrement huguenotes en 1611 à l'exception de quelques habitants à Monoblet, n'eurent toujours que 3,6 % de catholiques en 1663. Un peu plus à l'ouest, dans la région du Vigan, huit paroisses à majorité catholique virent le pourcentage de réformés s'accroître de 16 à 23 % au cours de cette même période.
36. A. Benoist, op. cit., pp. 495, 905-908 (310 feux à Chef-Boutonne en 1630, 329 en 1685 ; 365 feux à La-Mothe-Saint-Héray en 1630, 527 en 1685).
37. A.N., TT 262 (8). Sur la puissance de la seigneurie dans cette région : Charles Dugastmatifeux éd., État du Poitou sous Louis XIV, Fontenay-le-Comte, 1865, pp. 93-131 ; Goubert, P., « Sociétés rurales françaises du 18e siècle : vingt paysanneries contrastées, quelques problèmes », dans son Clio parmi les hommes, Paris-La Haye, 1976, p. 68;Google Scholar Merle, L., La métairie et l'évolution agraire de la Gâtine poitevine de la fin du Moyen Age à la Révolution, Paris, 1958, surtout pp. 63–70;Google Scholar J. Peret, Seigneurs et seigneuries en Gâtine poitevine : le duché de la Meilleraye, XVIIe-XVIIIe siècles, Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 4e série, XIII, Poitiers, 1976.
38. Cf. B. Dompnier, op. cit., p. 154.
39. A.D. Deux-Sèvres, 4 E2 202. Les autres cas, à titre de comparaison, sont ceux d'Amiens, Anduze, Briatexte, Mens-en-Trièves, Monoblet, Montauban, et Saint-Sylvain et Falaise réunis.
40. Ont été omis les synodes du Vivarais, de la Provence et de la Basse-Guyenne, pour lesquelles des registres d'état civil subsistent dans les archives publiques en nombre insuffisant pour permettre une analyse au niveau régional.
41. Pour la législation ecclésiastique, voir Tucoo-Chala, P., Histoire du Béarn, Paris, 1962, pp. 49–68;Google Scholar Tucoo-Chala, P. et Desplat, Ch., La Principauté du Béarn, Pau, 1980, pp. 176–177.Google Scholar La lenteur du rétablissement de fait du catholicisme transparaît à travers les plus anciens registres paroissiaux catholiques de la région, notamment A.C. Nay (conservé aux A.D. Pyrénées-Atlantiques), GG1.
42. A.N., TT 234 (197). Une belle initiation à tous les recensements religieux béarnais de la deuxième moitié du siècle est fournie par le guide établi par René Mieybegué pour les Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques.
43. Vaurigaud, « Statistique des églises du Béarn vers le milieu du xvne siècle », B.S.H.P.F., V, 1857, pp. 1-6. Sont soustraits ici les 32 familles du synode habitant à Saint-Palais, dans la Basse-Navarre.
44. B.N., Ms français 8248.
45. A. Cadier, « Les églises réformées du Béarn de 1664 à 1685 », B.S.H.P.F., XXX, 1881, p. 111.
46. Selon le recensement de l'intendant de 1665, la R.P.R. constitua toujours environ 68 % de la population de ces communautés, contre 17 % dans la province entière.
47. S. Mours, Les églises réformées en France, pp. 168-176, surtout p. 172 . P. Tucoochala, op. cit.,, p. 76.
48. A proprement parler, l'approximation proposée ici se réfère aux années 1606-1616. Nous verrons tout à l'heure que le mouvement de baptêmes accuse une légère baisse dès le début du siècle. Il faudrait donc augmenter ces chiffres d'environ 2,5 % pour arriver à une estimation de la population protestante autour de 1600. Mais soulignons aussi qu'aucune tentative n'a été faite pour compenser les changements très probables dans le rapport des baptêmes à la population totale, qui auraient eu l'effet inverse d'exagérer la chute de la population totale entre 1600 et 1660- 1670. La fourchette de l'estimation proposée résulte des incertitudes concernant La-Mothe-Saint- Héray-Exoudun.
49. Cité par Jacques Pannier, « La Réforme dans le Vermandois : l'église de Saint- Quentin », B.S.H.P.F., XLV, 1896, p. 230.
50. Encore une fois, l'analyse a été faite par catégories d'églises pour compenser la conservation inégale des documents. Le nombre de cas sur lequel reposent ces calculs varie de 35 pour la comparaison entre les deux premières décennies du siècle, à plus de 57 pour toutes les comparaisons des années 1620-1629 à 1670-1679.