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Le développement de la province dominicaine de Provence (1215-1295)

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

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Cette étude a été présentée en juillet dernier au VIIIe colloque de Fanjeaux, consacré aux « Ordres mendiants en Pays d'Oc, au XIIIe siècle ». Jointe aux quinze autres communications de ce congrès, elle paraîtra cette année 1973 dans le tome VIIIe des Cahiers de Fanjeaux (Toulouse, Éd. Privât). Ces colloques et cette collection s'attachent on le sait chaque année, depuis 1965, à l'un ou l'autre des grands problèmes de l'histoire religieuse du Midi de la France au XIIIe et au début du XIVe siècle. Le texte ci-dessous apporte d'importantes précisions à l'enquête du Centre de Recherches Historiques de la VIe Section de l'E.P.H.E. : Ordres Mendiants et Villes dans la France Médiévale, sous la direction de Jacques Le Goff (Cf. Annales, 1968, pp. 335-352 et 1970, pp. 924-965).

Les documents que l'on possède grâce à Bernard Gui sur la première province dominicaine de Provence permettraient à eux seuls d'écrire un gros ouvrage. On n'en trouve ici qu'une esquisse.

Au XIIIe siècle, les provinces dominicaines de France et de Provence se partagent le territoire géographique de la Gaule. La frontière qui les sépare, fixée semble-t-il au chapitre général de Paris en 1224, date de l'échange entre les deux provinces des couvents de Limoges et de Lyon, passe au sud de la Saintonge, au nord du Limousin, au sud de l'Auvergne, au nord des évêchés du Puy, de Valence et de Gap. Le nom de Provence que porte la province méridionale des Prêcheurs est courant au XIIIe siècle dans le langage ecclésiastique pour désigner des régions sises à l'ouest comme à l'est du Rhône.

Type
Culture et Société
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1973

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References

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34. Sauf pour Narbonne, les positions relatives sont fixées par la liste des préséances citées supra, note 10. Pour Bordeaux l'inception pourrait remonter à 1222, C. Douais, Les Frères Prêcheurs en Gascogne au XIIIe et au XIVe siècle, Paris-Auch, 1885, 263, note 2 et 274.

35. Les chiffres, empruntés à Baratier, Ed., La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, Paris, 1961, 204205 Google Scholar, sont extraits de la liste des feux de queste de 1315. La progression démographique incontestable de 1250 à 1310 s'étant manifestée partout (Ibid., 76-80 et 120), l'ordre relatif n'a pas dû notablement changer.

36. Voir J. LE Goff, « Ordres mendiants et urbanisation dans la France médiévale. État de l'enquête », dans Annales E.S.C., juill.-août 1970, 924-946.

37. Les villes à 5 ou 6 Mendiants font partie de la même catégorie que les villes à 4, les petits ordres mendiants qui s'ajoutent aux 4 grands n'ayant duré que de 1250 env. à 1274.

38. De fundatione, 193 et 214.

39. Ibid., 214,1. 10 à 15.

40. Ibid., 280, 1. 6-8.

41. Douais, Narbonne, 4 à 6.

42. APop, 112-114.

43. De fundatione, 264, 1. 14-16.

44. Voir le tableau I.

45. Ch. Contrasty, « Fondation à Rieux des monastères des Dominicains et des Franciscains », dans Mémoires de l'Acad. des se, inscript, et b.-lettres de Toulouse, XIII, 1935, 258-260 (acte du 19 septembre 1282).

46. De fundatione, 221, 1. 11.

47. De fundatione, 161 à 163 (Brives) ; 227-229 (Saint-Junien).

48. Ibid., 220 à 226.

49. Ibid., 228, 1. 10-12.

50. APop, 113,1. 24 s.

51. Charte de l'êvêque Foulques, Koudelka, n° 63, p. 57, 1. 25-27.

52. De fundatione, 220, 1. 6 à 10.

53. Ibid., 1. 5 à 8.

54. M.-H. Vicaire, Histoire de saint Dominique, II, 106 ss. et 135-138.

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58. Koudelka, n° 162.

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62. Cf. G. Le Bras dans Fliche et Martin, Histoire de l'Église, XII, 214-219.

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65. Koudelka, n° 162.

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68. De fundatione, 58, 1. 11 à 14.

69. Ibid., 220-221.

70. Ibid., 214, 1. 12 s.

71. APop, 53 (1253) ; 105 (1264) ; 133 (1268).

72. APop, 30 (1246) ; 40 (1250) ; 48 (1252) ; 61 (1254) ; 67 (1256) ; 99 (1263) ; 661 s. (1298 et 1300).

73. De fundatione, 276, 1. 19.

74. Douais, Narbonne, 11

75. APop, 31.

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77. Les journaux du trésor de Philippe le Bel, éd. J. Viard, Paris, 1940, n° 249, et p. Xxxiii, note 2. Les journaux du trésor de Philippe VI de Valois, éd. J. Viard, Paris, 1899, n° 188, p. 46.

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83. De fundatione, 276, 1. 19.

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