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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Restituer dans le cadre de l'histoire universelle l'histoire des Amériques : mais comment saisir celle-ci sans poser le problème, le très gros problème de la naissance des contacts entre continents que l'Atlantique a si longtemps séparés ? et comment extraire ce problème du problème, plus vaste encore, de l'expansion européenne des XVe et XVIe siècles ? Logiquement, Astrogildo de Melo, le jeune Directeur de la Faculté de Sâo Paulo, est amené à se poser ces problèmes fondamentaux; il faut lui savoir gré d'avoir essayé d'esquisser, à l'usage du public brésilien, un tableau d'ensemble du commerce européen en rapport avec les grandes découvertes et les débuts de la colonisation.
page 522 note 1. O comercio europeu nos seculos XV e XVI et a florescimento de Espanha t Portugal, São Paulo, 1940.
page 534 note 1. Par exemple, les Ottomans n'ont pas annulé les privilèges dont jouissaient les Italiens au Levant ; le Sanaga et le Sénégal sont un seul et même fleuve ; déjà bien avant i433 les Portugais fréquentaient les Canaries ; tes voyages de découverte au delà de Sao Jorge da Mina sont postérieurs à 1471 et non de 1461-62; le profit net annuel de la vente des épices par la Casa des India ne pouvait pas atteindre un million de cruzados, car un tel chiffre représentait la valeur totale vendue. Contrairement à ce que pense Melo à la suite de Henri Sée, il ne me semble pas que le fait que Colomb ait lu et annoté — après coup — l'Imago Mundi de Pierre d'Ailly suffise à lui faire attribuer une mentalité et des connaissances scientifiques.