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Nouvelles Revues : l'effort de Studia. Islamica

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Les islamisants — et plus particulièrement les arabisants — disposent aujourd'hui en France de trois revues spécialisées de grande valeur, que les historiens ne peuvent ignorer. Chacune d'elles s'est réservé un domaine propre. La doyenne de ces publications, la Revue des Etudes Islamiques, aurait eu toute liberté de choix n'ayant pas de rivale à ménager, si elle n'avait succédé en 1927 à une plus ancienne Revue du Monde Musulman. Celle-ci, publiée par la Mission scientifique du Maroc, avait une allure non seulement historique et sociale, mais aussi politique, et donnait une grande importance aux documents officiels et aux informations intellectuelles et politiques du monde musulman contemporain. La Revue des Etudes Islamiques, créée et dirigée par le grand arabisant Louis Massignon, désirait adopter — ainsi que l'indique son titre — une formule plus scientifique.

Type
La Vie Scientifique
Copyright
Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1959

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References

1. On ne saurait oublier, en outre, les revues très riches qui paraissent également en langue française en Afrique du Nord et en Orient : Annales de VInstitut d'Etudes Orientales d'Alger (A.I.E.O.), Hesperis (Rabat), Revue Africaine (Alger), Revue Tunisienne, Bulletin d'Etudes Orientales (édité par l'Institut de Damas), Bulletin de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire (I.F.A.O.), Mélanges de l'Université Saint-Joseph (Beyrouth). D'autres périodiques paraissant à Paris et couvrant un domaine plus vaste, tel que le Journal Asiatique, publient régulièrement des articles intéressants qui portent sur le domaine de l'Islam.

1. Arabica (septembre 1955), II , fasc. 3, p. 295-312, et janvier 1957, IV, fasc. 1, p. 55-72. La littérature arabe contemporaine n'a d'ailleurs été mise à l'ordre du jour que tardivement, vers les années 1920, par le savant russe Kratchkovski (voir Le Monde oriental, XXI, 1927, p. 193-213 ; — Muntakhabât asriyah, Leningrad, 1928-1929, étude sur la littérature arabe moderne [en langue arabe] ; — Revue de l'Académie arabe de Damas, X, 1930, etc.), par le savant allemand Kampffmeyer (Welt desIslams, 1929 ; — Mitteilungen des Seminars fur Orientalischen Sprachen, XXVIII, XIX, XXX, XXXI) et le savant anglais H. A. R. GIBB (” Studies in Contemporary Arabie Literature », Bulletin of the School of Oriental Studies [1928 et 1929]). Les arabisants français ont suivi le mouvement, grâce en particulier à J. Lecerf (Bulletin d'Etudes Orientales de l'Institut de Damas, 1931, 1932, 1933, etc.) et H. PÉRÈS (Annales de l'Institut d'Etudes Orientales d'Alger, 1934, 1935, 1937, etc.).

2. Cahen, Claude, Arabica, mai 1954, I, 2, p. 136152.CrossRefGoogle Scholar

3. De Wiet, G., Arabica, septembre 1954, I, 3.Google Scholar

1. Studia Islamîca, I, 1953, p. 5. 2. Studia Islamica, III, p. 61-74.

1. Ce sujet, longtemps négligé par les arabisants, vient d'être remarquablement étudié par le Pr Brunschvig lui-même dans la seconde édition de l'Encyclopédie de l'Islam, t. I, p. 25-41 : ‘Abd.

2. Studia Islamica, V, p. 19-32. Cf., dans le même sens, l'article de M. VON Grunebaum, « Von Muhammads Wirkung und Originalitât» (Wiener ZeitschriftfùrdieKunde der Morgenlandes, 44, 1937, p. 29-50).

1. Studio Islamica, III, p. 99.

2. Cette transcription s'explique par le fait que l'hébreu est beaucoup plus riche en voyelles que l'arabe (10 voyelles en hébreu et 3 en arabe).

3. Voir, outre les études citées par l'auteur, R. Gottheil et Will. Worrel, Fragments from the Cairo Genizah in the Freer Collection, New York, 1922 (cinquante fragments hébraïques achetés au Caire en 1908, dont dix sont en langue arabe, souvent dialectale) ; — R. Gottheii,, « Tit-bits from the Genizah », Mémorial Israël Abraham, Vienne, 1927 (avec 7 planches) ; — « A Genizah fragment of a treatise on the sciences in gênerai », Jewish Quarterly Review, XXIII, 1932, p. 163-180 ; — « La Genizah du Caire et son intérêt pour l'histoire des sciences », Archeion, XV, 1933, p. 232-238 ; — « A fragment on pharmacy from the Cairo Genizah », Journal of the Royal Asiatic Society, january 1935 ; — « Fragments of a short médical vocabulary from the Cairo Genizah », Jewish Quarterly Review, New Séries, vol. XXVI, n° 1, 1935, p. 7-27 ; — et Wallenstein, Some unpublished piyyutim from the Cairo Genizah, 1956.

4. Cf. Mann, J., Texts and Studies, I, 1931, p. 230235.Google Scholar

1. Voir sur ces questions les documents déjà publiés par Baneth, D. H., Alexander Marx Jubilee Volume, section hébraïque, New York, 1950, p. 7593 Google Scholar, et comparer, pour la période postérieure, avec le Recueil de Firmans impériaux ottomans adressés aux valis et aux khédives d'Egypte, 1006 H-1322 H (1597 ap. J.-C.-1904 ap. J.-C), Le Caire, 1934.