No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Il faut donner en son entier le titre du livre de M. G. Castellan pour préciser tant son contenu que ses limites voulues : « Le réarmement clandestin du Reich (1930-1935), vu par le 2e Bureau de l'État-Major français. » Il s'agit, écrit M. G. Castellan dans son introduction, de montrer « comment le 2e Bureau a vu le réarmement allemand » — et le général Weygand, dans sa préface, insiste sur le fait que l'auteur « met en lumière les résultats du travail accompli par le 2e Bureau et... « présente la thèse (de cet organisme) ».
Aussi bien, la documentation est-elle tirée d'une source unique : les archives de ce même 2e Bureau, dans l'état où elles ont été déposées au Service historique de l'Armée. Que résultent de cette origine singulière un certain nombre de lacunes, l'auteur est le premier à le reconnaître ; il en signale lui-même deux : il n'a rien dit de la marine allemande et guère écrit sur « l'art militaire, les formes d'organisation de l'armée, de la mobilisation », etc....
page 102 note 1. Plon, 1954, 572 pages.
page 102 note 2. Cf. à ce sujet : Carrias, CI., La pensée militaire allemande, Paris, Presses Universitaires, 1948.Google Scholar
page 102 note 3. Ancien chef du bureau des opérations de l'O. K. W.
page 103 note 1. Cf. général Klotz dans la Reçue de Paris, juillet, 1955.
page 104 note 1. Sur ce sujet, cf. général Gaucher, Le 2e Bureau au travail (Amiot), mais cet ouvrage est loin d'avoir la valeur de celui de M. Castellan.
page 104 note 2. M. Castellan a bien vu qu'il restreignait ainsi, de son propre chef, l'intérêt de son étude ; il donne souvent dans ses tableaux statistiques des chiffres de 1936, mais à partir de 1936 sa documentation s'appauvrissait : plus de 800 études de la Section allemande du 28 Bureau, de janv. 1936 à juin 1940, ont été saisies par la Gestapo à Lyon en mars 1943 (on aimerait savoir dans quelles conditions). Ainsi s'affirme la redoutable sujétion de l'historien contemporain à l'égard de la documentation dont il peut disposer : surabondante pour des points de détail, raréfiée sur l'essentiel
page 106 note 1. Il serait intéressant de savoir si ces indications étaient connues du Ministère du Blocus. A moins que cette institution n'ait relevé de la guerre psychologique, pour laisser croire que la guerre pouvait être gagnée sans grand dommage par les puissances maritimes. Elle aurait ainsi répondu point par point à l'autarcie allemande.
page 106 note 2. La propagande de Goebbels se sert à merveille de ces résultats qui font crier au miracle les thuriféraires français de l'Hitlérisme. M. Castellan rappelle opportunément que la Grande- Bretagne en 1936, qui, il est vrai, a moins souffert de la crise mondiale, a bénéficié d'une production à l'indice 118, contre l'indice 106 pour l'Allemagne (l'indice 100 était celui de 1929).
page 107 note 1. En dépit de quelques expressions peu heureuses comme « mainmise du Parti sur l'automobilisme allemand ».
page 108 note 1. Lettre du général Weygand à Paul Boncour, ministre de la Guerre, le
page 109 note 1. Lettre du général Weygand à Paul Boncour, ministre de la Guerre, le 2 septembre 1932 : « La puissance défensive donnée à la France par les lois militaires est très précaire puisque l'armée du temps de paix ne suffit pas à assurer la couverture. Toute réduction nouvelle la réduirait encore très dangereusement. »
page 110 note 1. L'expression « conception soldatique de l'existence » empruntée, croyons-nous, à M. Vermeil exprime-t-elle tout le comportement nazi ?
page 110 note 2. On aimerait connaître les instructions qui parvenaient au 2e Bureau, en provenance de l'Ëtat-Major, et qui pouvaient orienter, a priori, l'esprit de ses comptes rendus.
page 110 note 3. Le document qui relate cette réunion est tiré par M. Gastellan des Archives de Nuremberg.
page 110 note 4. Cf. l'article de d'Hoop, La politique française du réarmement, 1933-1939, Revue d'Histoire de la deuxième Guerre Mondiale, n° 14, avril 1954.