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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
page 280 note 1. Seznec, Jean, La Survivance des dieux antiques. Essai sur le rôle de la tradition mythologique dans l'humanisme et dans l'art de la Renaissance, London, The Warburt Institute, 1939 in-8°, 372 Google Scholar p., XVLII pi. h. t.
page 281 note 1. The Survival of the Pagan Gods, translated by Barbara Sessions, New York, Pantheon Books, s. d. (1954), Bollingen Series, XXXVIII. Le texte a été revu. Le livre a bénéficié d'une présentation beaucoup plus soignée : excellent papier, belle impression, photos refaites et améliorées, etc. Dans nos références nous renverrons le lecteur aux pages des deux éditions, la française d'abord, l'anglaise ensuite. Notons que Jean Seznec après avoir enseigné à Harvard est Fellow of All Souls College à Oxford.
page 281 note 2. Très bonnes pages sur l'évhémérisme — cette doctrine de si considérable importance. Jean Seznec note très justement (p. 16 et p. 13) qu'au moyen âge « l'origine humaine des dieux cesse d'être une arme contre eux, une raison de les mépriser ; elle finit par constituer pour eux un titre de noblesse». Ingénieusement, Jean Seznec indique que l'évhémérisme devint ainsi un auxiliaire de la recherche historique. Cf. Eusèbe et Paul Orose. Au VIIe siècle, Isidore de Séville cherchera à situer les dieux qui furent des hommes divinisés après leur mort, secundum ordinem temporum — dans une histoire du monde qu'il divise en six parties : de la création au déluge ; du déluge à Abraham ; d'Abraham à David ; de David à la Captivité de Babylone ; de la Captivité à la naissance du Christ ; et à partir de cette naissance, sans nouveau terme.
page 281 note 3. Se rappeler la formule de Cicéron, De Natura deorum, II, 15 : « Tribuenda et sideribus divinitas ». Les étoiles ne sont pas des masses de matières plus ou moins considérables, se mouvant dans l'espace selon les lois inflexibles, à des distances infinies, et dont nous parvenons à déterminer la composition chimique. Elles sont des divinités, le Platon du Timée n'a cessé de le dire.
page 282 note 1. La méthode qui consiste à prêter à la mythologie un sens édifiant date de l'Antiquité même — des Stoïciens en tout cas, puis des néo-platoniciens. Julien se servit de leurs efforts pour défendre le paganisme contre les chrétïens — en lui conférant un sens hautement spirituel. Jean Seznec montre très bien comment et pourquoi les chrétiens peu à peu tendirent à faire de la mythologie une Philosophia moralis (p. 81 et 90).
page 282 note 2. Seznec, p. 289 et 321, note. Mais la fable n'était plus guère pour eux, comme pour leurs maîtres, qu'un « amas de nobles fictions », comme l'écrit Boileau. Dans l'art, elle tourne, en Italie, à la machinerie d'opéra. En Flandre par contre, Rubens la ramène aux forces brutes, élémentaires. Gorgés de vin, de viande, de fruits, « les dieux lourdement repus perdent leur majesté, mais recouvrent leur vigueur animale ; le naturalisme du Nord leur prête son sang et sa chair ; et l'ivresse panthéiste les libère de toute contrainte » (ibid).
page 282 note 3. Par exemple au Campanile de Giotto. Cf. Seznec p. 115 et 128
page 282 note 4. Jean Seznec, p. 161 et 187.
page 283 note 1. Ibid, p. 181 et 211.
page 283 note 2. Ibid., p. 183 et 215.
page 284 note 1. Ayant lu le livre de Jean Seznec, on utilisera avec plus de profit le Dante humaniste de Renaudet. Cf. livre III, « Les mythes divers ». Et déjà livre II, « Philosophie, sciences, religions de l'Antiquité ».