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Un voyaǵeur du treizième siècle: le Dominicain Julien de Honǵrie

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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Le 28 juin 1245, à l'ouverture du Concile de Lyon, le pape Innocent IV groupa sous cinq chefs ses principaux soucis. Parmi ceux-ci figurent les ravages des Tatares qui, terram Christianorum intraverant et Ungariam occupaverant non parcentes sexui vel etati quin omnes interficerent.

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Articles
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Copyright © School of Oriental and African Studies 1952

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References

page 589 note 1 MGH. Constitutiones el Acta Publica, ii, p. 514.Google Scholar

page 589 note 2 Pelliot, Paul, ‘Les Mongols et la papauté’ (Revue de l'Orient Chrétien, xxiii, xxiv, xxviii), pp. 63 et 68Google Scholar. Notre pagination se réfère à celle du tirage à part.

page 589 note 3 Je m'apprète depuis fort longtemps à consacrer un travail volumineux à ces voyages. Il y a plus de huit ans j'ai fait sur ce sujet une communication à la Société Asiatique (cf. JA., 19431945, p. 439)Google Scholar et j'ai également parlé de ces voyages dans le chapitre ‘Les moînes’ du volume Les explorateurs célèbres, publié en 1947 sous la direction d'André Leroi-Gourhan. Depuis, mes vues ont évolué sur plus d'un point. Le présent travail, forcément, n'est qu'un échantillon. Notamment les références aux travaux antérieurs ont du être réduites au strict minimum. J'espère cependantque ces quelques notes provisoires ne seront pas sans intérêt pour M. Minorsky, à qui elles sont respectueusement dédiées, ni pour ceux qui s'intéressent aux relations des Mongols avec l'Europe médiévale.

page 590 note 1 Desericius, Josephus Innocentius, De Initiis ac Majoribus Hungarorum Commentaria, i (Buda, 1748), pp. 170–6.Google Scholar

page 590 note 2 Scriptores Berum Hungaricarum, édité Szentpétery, Par E., vol. ii (Budapest, 1938), pp. 529542.Google Scholar

page 590 note 3 Archivum Europae Centro-Orientalis (= AECO), iii, 1937, pp. 2134Google Scholar. Sur la valeur de cette édition cf. Bromberg, J., Finnisch-ugrische Forschungen xxviGoogle Scholar, Anzeiger, p. 62 et suiv.Google Scholar

page 590 note 4 Az ismeretlen Juliánusz (Budapest, 1936), p. 165.Google Scholar

page 590 note 5 A magyar ὄshaza és a nemzeti hagyomány (Nyelvtudományi Közlemények (= NyK.), xlvi, 1, 1923, pp. 123), p. 4.Google Scholar

page 590 note 6 Közlemények a párizsi nemzeti könyvtérból (Magyar Történelmi Tár, xxiii, 1877), p. 86.Google Scholar

page 590 note 7 cf. Huillard-Bréholles, J. L. A. H., Historia Diplomatica Friderici Secundi. Préface et Introduction (Paris, 1859), p. cxlvii.Google Scholar

page 591 note 1 Die Goldene Chronik von Hohenschtvangau (München, 1842).Google Scholar

page 591 note 2 AECO., iii, pp. 3547.Google Scholar

page 591 note 3 Az ismeretlen Juliánusz, pp. 3542Google Scholar. A titre d'échantillon de son travail je signale que M. Bendefy traduit (p. 40) Libri Judicorum par ‘le livre des Juifs’!

page 591 note 4 En 1943–4 le R. P. Dom Guillebaut O.S.B. a bien voulu revoir la traduction que j'ai faite de la Lettre et du Mémorandum. Qu'il reçoive ici, bien tardivement, mes sincçres remerciements.

page 591 note 5 Jean II Asçn, tzar de Bulgarie de 1218 à 1241, était le beau-frère de Béla IV.

page 591 note 6 Les noms sont bien connus. Matrica correspond au Taman actuel; Sychia dèsigne le territoire situè au nord du Caucase, aux rives nord-est de la Mer Noire.

page 592 note 1 Variantes: Vela et Bundaz. Aucune explication satisfaisante n'a ètè donnèe pour ces noms. La rècente tentative de Gy. Györfly, , Krónikáink és a magyar ὄstörténet (Budapest, 1948), p. 71 et suiv.Google Scholar, de soutenir l'ancienne théorie qui voit en Bunda ~ Bundaz le nom de peuple Burtas que certains rapprochent du nom des Mordvines, est loin d'être convaincante.

page 592 note 2 Je ne peux pas m'étendre ici sur la question ardue de Magna Hungaria. Faute de mieux, je renvoie aux remarques que j'ai faites à ce sujet, JA., 19461947, pp. 64 et suiv.Google Scholar

page 593 note 1 AECO., iii, p. 41.Google Scholar

page 593 note 2 ibid., p. 43.

page 593 note 3 ibid., p. 37.

page 594 note 1 ibid., p. 38.

page 594 note 2 NyK., xlvi, pp. 1112.Google Scholar

page 594 note 3 cf. les variantes de ce nom chez Plan Carpin (Wyngaert, , Sinica Franciscana, i, pp. 64–5).Google Scholar

page 594 note 4 AECO., iii, pp. 37 et 41.Google Scholar

page 594 note 5 Sinic. Fr., p. 137Google Scholar. Je ne puis rentrer ici dans la discussion sur la localisation exacte de Orna, que certains situent près du Syr-darya. Barthold, (Turkestan, p. 437)Google Scholar l'identifie même avec Gurgenj détruit dès 1221. La lettre de Julien montre que cette identification est impossible. Risoh, (Johann de Plano Carpini, pp. 296304)Google Scholar a déjà groupé la plupart des arguments militant en faveur de la localisation près du Don de Orna.

page 595 note 1 Cette vue a déjà été exprimée par Bendefy, , Az ismeretlen Juliánusz, p. 72.Google Scholar

page 595 note 2 Il est impossible d'ánumárer toutes les opinions exprimáes sur le sujet. Voir cependant Gombocz, NyK. xlvi, pp. 314Google Scholar, et Hóman-Szekfü, , Magyar Tōrténet i (Budapest 1935), pp. 533 et suiv.Google Scholar

page 595 note 3 Bien entendu je refuse de considérer ‘l'argument’ de M. Bendefy qui, connaissant mal les prépositions latines, traduit le mot secundum de la phrase de Julien: cum secundum iniụnctam mihi obedientiam ire deberem ad magnam Ungariam, par ‘second’, et parle d'une deuxième visite à la Grand Hongrie. (Az ismeretlen Juliánusz, p. 35.)Google Scholar

page 596 note 1 AECO., iii, p. 41.Google Scholar

page 596 note 2 Keleten maradt magyar tōredékek, p. 161Google Scholar, dans, A magyarság ὄstörténete (Budapest 1943)Google Scholar. Sur cet ouvrage cf. JA., 1951, pp. 214–15.Google Scholar

page 597 note 1 Czeglédy, M. (op. cit., p. 159)Google Scholar prend des théories pour des réalités quand il dit que la date de retour indiquée dans le texte est le 21 Juin 1236.

page 597 note 2 Dom Guillebaut et Miss Flora Grierson, spécialiste du latin médiéval, ont indépendamment confirmé cette interprétation du passage que, conséquemment, j'ai adoptée plus haut (p. 591) dans ma traduction.

page 597 note 3 Zimmermann, Heinrich, Die päpstliche Legation in der ersten Hälfte des 13. Jahrhunderts (Paderborn, 1913), p. 128.Google Scholar

page 599 note 1 AECO., iii, p. 43.Google Scholar

page 599 note 2 cf. Les Mongols et la papauté, p. 85.Google Scholar

page 599 note 3 MGH.SS., xxiii, p. 942Google Scholar; NyK. xlvi, pp. 20–1.Google Scholar

page 599 note 4 ed. Luard, , vi, p. 75Google Scholar; cf. NyK. xlvi, p. 22.Google Scholar

page 599 note 5 MGH. Constitutiones et Acta Publica, ii, pp. 322–5.Google Scholar

page 599 note 6 Cap. xxi. Sinic. Fr., p. 220.Google Scholar

page 599 note 7 Cap. xxi. Sinic. Fr., p. 219.Google Scholar

page 600 note 1 Davidsohn, Robert, Forschungen zur Geschichte von Florenz, iv (Berlin, 1908), p. 89Google Scholar. Le passage a été signalé par Pelliot, , Les Mongols et la papauté, p. 76.Google Scholar

page 600 note 2 AECO., iii, p. 39.Google Scholar

page 600 note 3 cf. l'article très instructif de Mgr. le, P. Paschini dansDictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastique, viii (Paris, 1935), pp. 965–6.Google Scholar

page 601 note 1 Rerum Italicarum Scriptures, tome vii, partie ii (Bologna, 1938), p. 213.Google Scholar

page 601 note 2 MGH. Constitutiones et Acta Publica, ii, pp. 191–4.Google Scholar

page 601 note 3 ibid., pp. 211–13.

page 601 note 4 ed. E. Berger.

page 601 note 5 cf. MGH. Constitutiones et Acta Publica, ii, p. 513Google Scholar, description de l'ouverture du Concile.

page 602 note 1 Les Mongols et la papauté, p. 64.Google Scholar