Published online by Cambridge University Press: 21 May 2015
We compared pain severity and time to resumption of activities in patients with cervical strains treated with a nonsteroidal anti-inflammatory drug (NSAID), a centrally acting muscle relaxant or both.
We performed a double-blinded, randomized controlled trial of adults with cervical strains from motor vehicle collisions or from falls who presented to a suburban academic emergency department (ED). Patients were randomly assigned to receive ibuprofen 800 mg, cyclobenzaprine 5 mg or both, 3 times daily as needed for up to 7 days. Outcome measures included a pain score on a 100-mm visual analog scale, pain relief scores, the time to resumption of normal activities, the use of rescue medications, and adverse outcomes. We used repeated-measures analysis of variance to compare pain relief over time. Our sample size of 20 patients in each group had a power of 80% to detect a difference of 15 mm in pain relief scores between the highest and lowest groups.
We randomly assigned 61 patients to receive ibuprofen (n = 20), cyclobenzaprine (n = 21) or both (n = 20). Mean (standard deviation) age was 34 (11) years; 58% were women and 72% were white. Although pain scores improved over time in all groups, there were no significant differences between the groups in any of the outcome measures. The rate of adverse events was also similar between groups.
Our study suggests that there is little benefit to routinely using or adding cyclobenzaprine to NSAIDs for ED patients with acute cervical strain.
Nous avons comparé la gravité de la douleur et le temps de reprise des activités chez les patients présentant une entorse du rachis cervical et ayant été traités avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ou un relaxant musculaire à action centrale, ou les deux.
Nous avons réalisé un essai contrôlé randomisé à double insu auprès d'adultes qui ont consulté le service d'urgence d'un centre hospitalier universitaire de banlieue pour une entorse du rachis cervical liée à un accident de véhicule automobile ou à une chute. Les participants ont été répartis de façon aléatoire pour recevoir 800 mg d'ibuprofène, 5 mg de cyclobenzaprine, ou les deux, 3 fois par jour, au besoin, pour un maximum de 7 jours. Les principales mesures des résultats comprenaient le score de douleur sur une échelle visuelle analogique de 100 mm, les scores de soulagement de la douleur, le délai de reprise des activités normales, l'utilisation de médicaments de secours et les événements indésirables. Nous avons utilisé une analyse de variance à mesures répétées pour comparer le soulagement de la douleur dans le temps. Chaque groupe de 20 patients était capable à 80 % de détecter une différence de 15 mm quant au score de gravité de la douleur entre le groupe le plus élevé et le groupe le plus bas.
Soixante et un patients ont été répartis de façon aléatoire pour recevoir de l'ibuprofène (n = 20), de la cyclobenzaprine (n = 21) ou les deux (n = 20). L'âge moyen était de 34 ans (écart-type, 11); 58 % étaient des femmes et 72 % étaient Blancs. Bien que les scores de douleur se soient améliorés au fil du temps pour tous les groupes, il n'y avait pas de différences significatives entre les groupes pour aucune des mesures de résultats. Le taux d'événements indésirables était également similaire pour tous les groupes.
Notre étude indique qu'il y a peu d'avantages à prescrire la cyclobenzaprine ou à l'ajouter de façon routinière aux AINS chez les patients se présentant à l'urgence pour une entorse du rachis cervical.