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Published online by Cambridge University Press: 10 November 2009
The purpose of this study is to try to answer the following questions: (1) is there an employers' syndicalism? (2) what influence do labour unions and public authorities have on employers' associations? (3) how effective is an employers' association? and (4) what are the limits of such an association?
The myth that employers are united in a movement hardly withstands the examination of the facts. Some enterprises in a market economy are ready to join employers' associations but such organizations have varying degrees of participation. The associations themselves do not always pursue the same path.
Dealing with the Quebec scene, this study brings out the cleavages which exist within the employers’ group.
1 Cf. Lautman, Jacques, « La construction de l'intérêt de profession dans les syndicats patronaux », Sociologie du Travail (oct.–déc. 1967), 406–20Google Scholar et, en particulier, 409: « bien des présidents affichent même leur refus de l'idée de pouvoir syndical (patronal), lequel est évidemment contraire à la théorie de la libre entreprise ».
2 Lautman, « Construction de l'intérêt », 419: « … La tâche économique fondamentale des syndicats (patronaux) de branche est de spécifier le contenu actuel de la notion de concurrence, la façon dont elle est vécue, utilisée, et celui de la concertation, des limites dans lesquelles elle est admise ».
3 La notion de contre-pouvoir, élaborée par dans, John K. GalbraithAmerican Capitalism: The Concept of Countervailing Power (Boston 1952)Google Scholar est reprise dans la définition que donne Roberts, Harold S. des associations d'employeurs: « A group or organization sponsored or supported by employers primarily for the purpose of representing a united front in dealing with organized employees. Normally composed of employers in the same industry and locality, these organizations are intended to permit the employers to meet the union on an equal footing » (Roberts’ Dictionary of Industrial Relations [Washington 1955]).Google Scholar
4 Pourcentage d'entreprises membres de l'association au sein du secteur représenté par l'association et pourcentage de la main-d'œuvre ou du chiffre d'affaires des entreprises-membres.
5 Cette participation peut varier d'inlensité; cf. Bockstaele, Maria Van et Schein, Pierrette, « Limites des négociations et négociation des limites », Sociologie du Travail (janvier-mars 1971), 1–24.Google Scholar S'il est difficile d'évaluer la participation qualitative, la participation quantitative peut être estimée: taux de présence aux assemblées annuelles et diverses manifestations, présence aux comités, commissions et autres organismes des associations…
6 A cet effet, nous avons étudié les constitutions, statuts et règlements des associations suivantes: Association des Manufacturiers Canadiens, Chambre de Commerce de la Province de Québec, Centre des Dirigeants d'Entreprise, Conseil du Patronat du Québec, Montreal Board of Trade, Canadian Pulp and Paper Association, Conseil des Producteurs de Pâtes et Papiers du Québec, Association des Industries Forestières du Québec, Bureau des Relations de Travail des Industries Forestières du Québec, Institut Canadien des Textiles, Association des Mines de Métaux du Québec et Canadian Institute of Steel Construction.
7 Nous avons interviewé les responsables les plus hauts placés des entreprises: présidents (22), vice-présidents (10), directeurs et divers (15).
8 Dix-neuf cadres permanents: président, secrétaire général ou directeur
9 Nous avons trouvé une entreprise sidérurgique qui est membre de pas moins de 94 associations patronales de toute sorte.
10 Une petite entreprise familiale ne publie aucun compte, son chiffre d'affaires, sa productivité, ses bénéfices sont inconnus; les salaires qui, souvent, ne répondent pas à des normes précises, peuvent seulement être estimés etc.
11 C'est le cas, dans une large mesure, de la main d'œuvre féminine.
12 La participation à une négociation est déjà un élément de pouvoir; cf. Bourricaud, François, Esquisse d'une théorie de l'autorité (Paris 1961).Google Scholar
13 Cf. Lockheed aux Etats-Unis.
14 Interdiction du droit de grève dans les services publics, vote secret avant tout déclenchement de grève, etc.
15 Statuts et Règlements, article 3, alinéa c.
16 « Governments of every political denomination more and more pervade areas of business decision-making, directing, regulating, examining, exhorting, providing incentives and imposing disincentives. Well-meaning as these endeavours may be, their distortion of the normal checks and balances of the market economy are often underestimated and the costs they generate frequently outweigh the benefits they are designed to achieve. » Fréchette, W.H.D., vice-président exécutif et directeur général à l'assemblée générale de l'AMC, juin 1973Google Scholar
17 Cf. Collard, Edgar Andrew, The Montreal Board of Trade (Montreal 1972).Google Scholar
18 CDE, L'entreprise du Québec; témoin ou partenaire de l'évolution? (février 1973)Google Scholar, texte bilingue, 6
19 Ibid., 3
20 Idem.
21 CDE, Programme d'activités 1973–1974 (octobre 1973), 5Google Scholar
22 CDE, L'entreprise du Québec, 6
23 Ils parlent aussi la langue anglaise.
24 CDE, Programme d'activités, 1
25 A titre de confédération patronale, le Conseil du Patronat devrait, tout en élaborant ses politiques, éviter autant que possible de se charger exclusivement de leur application. Il aurait avantage à veiller à ce que les réalisations se fassent: – d'une part, en amont, c'est-à-dire par l'entremise des entreprises elles-mêmes, même s'il doit appuyer, selon le cas, le travail de telle association; – d'autre part, en aval, soit en agissant au sein des organismes de concertation et en contribuant à les orienter vers la plus grande efficacité possible » in L'entreprise du Québec, 8
26 Texte de Ghislain Dufour, directeur général du CPQ, paru dans « Le Devoir » du 2 juin 1973 sous le titre « Le Financement du Conseil du Patronat »
27 Une politique linguistique, Mémoire du CDE au gouvernement du Québec (nov. 1973), 4
28 Idem.
29 CDE, Programme d'activités, 5
30 Co-operative Wage Study Group et Métallurgistes Unis d'Amérique
31 Comité syndical-patronal de l'Institut Canadien des Textiles qui comprend des représentants de la FTQ et de la CSD.
32 En 1971
33 Exception: l'Institut Canadien des Textiles et l'Association Canadienne de la Soie et des Textiles Synthétiques; cette dernière est tellement petite (respectivement cinq et cent quarante membres) qu'elle ne concurrence pas réellement l'ICT.
34 Dans les trois industries retenues, les filiales des compagnies étrangères participent aux activités des associations patronales. C'est le cas, par exemple, dans les pâtes et papiers de Canadian International Paper Co., filiale à 100 pour cent de International Paper Co. des Etats-Unis, dans les textiles de Celanese Canada Limited, filiale à plus de 50 pour cent de Celanese Corporation of America (Etats-Unis), dans la métallurgie de Hawker Siddeley Co. Ltd., filiale à plus de 50 pour cent de Hawker Siddeley Group Ltd. de Grande-Bretagne.
35 La Chambre de Commerce de Montréal et le rapport Gendron (Montréal 1973)
36 Dans ce concert, une seule note discordante, celle du CDE qui considère que l'intérêt du Québec a priorité sur l'intérêt des entreprises et qui préconise le maintien au Québec de la propriété des entreprises.
37 Un point qui fait l'unanimité des entreprises est que les associations ne peuvent prétendre s'ingérer dans les affaires internes des membres. L'un des dirigeants d'entreprise le plus favorable à un renforcement de la cohésion patronale dans son industrie, le plus ouvert aux changements, a eu cette formule: « aucune compagnie ne peut se fier à une association pour une question vitale ».
38 Chambre de Commerce du District de Montréal, Programme 1972–1974 (Montréal 1973)Google Scholar
39 Dix pour cent des entreprises-membres versent 80 pour cent des cotisations de la Chambre de Commerce de Montréal.
40 Michels, Robert, Les partis politiques: essai sur les tendances oligarchiques des démocraties (Paris 1971)Google Scholar