Published online by Cambridge University Press: 06 September 2007
Abstract. In recent years an impressive amount of evidence has been collected documenting a negative relationship between levels of ethnic diversity and social capital indicators, in particular generalized trust. In this article we raise a number of theoretical arguments that should be addressed before these findings can be generalized. First, it has to be remembered that most of these studies focus on generalized trust as a social capital indicator, while trust probably is most vulnerable for the effects of weakening homogeneity. Second, it is argued that in order to arrive at a better understanding of the relation between diversity and social capital, at least three intermediary variables need to be taken into account: 1) the question whether diversity entails segregation of networks at the individual level; 2) the increase in diversity rather than the absolute level; 3) the regimes societies use to govern diversity, and especially the variation with regard to the openness of these regimes. We close by exploring the suggestion that in more diverse societies, recognition of group differences and identities, and group relations based on equality-based concepts of reciprocity should be considered as potentially more meaningful strategies.
Résumé. Dans les dernières années, une quantité impressionnante de preuves ont été rassemblées, qui documentent une relation négative entre le niveau de diversité ethnique et les indicateurs de capital social, en particulier la confiance généralisée. Dans cet article, nous soulevons un certain nombre d'arguments théoriques qu'il faut examiner avant de pouvoir généraliser ces résultats. D'abord il faut noter que la plupart de ces études se sont concentrées sur la confiance généralisée comme indicateur de capital social alors que la confiance est probablement particulièrement vulnérable aux effets d'une érosion de l'homogénéité. Deuxièmement, nous avançons que, pour mieux comprendre la relation entre diversité et capital social, trois variables intermédiaires au moins doivent être prises en considération : 1) l'existence d'une ségrégation des réseaux au niveau individuel du fait de la diversité; 2) l'augmentation de la diversité plutôt que son niveau absolu; 3) les régimes que les sociétés utilisent pour gouverner la diversité et surtout le degré d'ouverture de ces régimes. Pour finir, nous explorons la suggestion que, dans des sociétés plus diverses, la reconnaissance des différences et identités des groupes, et des relations inter-groupes basées sur des concepts d'égalité et de réciprocité devraient être considérées comme des stratégies potentiellement plus significatives.