Published online by Cambridge University Press: 02 November 2021
Following public debates on the topic of trust in Quebec, this article examines the alleged social capital differential between Quebec and the rest of Canada. The literature has found lower levels of generalized trust in Quebec, but explanations offered are diverse and conjectural, with historical, sociological and political factors all in contention. We test contextual and compositional influences, including cohort differences, language and linguistic ability, religion, ethnicity, and neighbourhood-level measures of diversity, using pooled cross-sectional data from the Canadian General Social Survey (2003, 2008 and 2013) linked with precise measures of neighbourhood-level ethnic and linguistic diversity drawn from the Canadian census. We identify those Quebecers who have low levels of trust and those who more closely resemble their counterparts in the rest of Canada. We find that individual linguistic ability and linguistic heterogeneity of the neighbourhood are important correlates of trust and that among francophone populations, social distrust is found most in unilingual homogenous communities.
Suite aux débats publics, cet article examine le différentiel présumé de capital social entre le Québec et le reste du Canada. La littérature a révélé des niveaux de confiance généralisée plus faibles au Québec, mais les explications proposées sont diverses et conjecturales, les facteurs historiques, sociologiques et politiques étant tous en cause. Nous testons les influences contextuelles et compositionnelles, y compris la langue et les compétences linguistiques, la religion, l'ethnicité et les mesures de la diversité au niveau du quartier, en utilisant des données regroupées de l'Enquête sociale générale canadienne (2003, 2008 et 2013) liées à des mesures précises de la diversité ethnique et linguistique au niveau du quartier tirées du recensement canadien. Nous identifions les Québécois qui ont un faible niveau de confiance et ceux qui ressemblent davantage à leurs homologues du reste du Canada. Nous constatons surtout que la capacité linguistique individuelle et l'hétérogénéité linguistique du quartier sont des déterminants importants de la confiance et que, parmi les populations francophones, la méfiance sociale se retrouve surtout dans les communautés homogènes unilingues.