Published online by Cambridge University Press: 10 November 2009
This article examines several major demonstrations that turned violent, with particular emphasis on the organization of the groups, their political status, their objectives, the style of action of the participating groups and the actions of the police forces. After examining how these factors combined to affect the dynamics of the collective action process in each of the incidents, a series of hypotheses is drawn up charting the relationships between these factors in order to establish some hypotheses about the causes of violent outcomes during demonstrations.
Ce travail analyse quelques manifestations majeures qui ont tourné à la violence en attachant une attention particulière à I'organisation des groupes, leur statut politique, leurs objectifs, leur mode d'action et aux actions des forces policières. Après avoir examiné comment ces facteurs se rattachent à la dynamique de l'action collective dans chacun des incidents, nous avons dressé une série d'hypothèses indiquant les rapports entre ces facteurs et la tournure violente des manifestations.
1 Gurr, Ted Robert, Why Men Rebel (Princeton: Princeton University Press, 1971);Google ScholarDavies, James C., « Toward a Theory of Revolution », American Sociological Review 23 (1962), 5–19.CrossRefGoogle Scholar
2 Dahrendorf, Ralf, Class and Class Conflict in Industrial Society (Stanford : Stanford University Press, 1959).Google Scholar
3 Tilly, Charles, From Mobilization to Revolution (Don Mills: Addison-Wesley, mss 1977, publié en 1978).Google Scholar
4 Voici une liste des caractéristiques des organisations hautement développées: (1) une bureaucratisation qui assure le maintien d'un modele, (2) une centralisation de la prise de décision, (3) des procédures écrites.et (4) des membres officiels. Voir Gamson, William A., « Understanding the Careers of Challenging Groups: A Commentary on Goldstone », American Journal of Sociology 85 (1980), 1051–52;CrossRefGoogle ScholarGamson, William A., The Strategy of Social Protest (Georgetown: Irwin-Dorsey, 1975), 90–93;Google ScholarZald, Mayer A. et McCarthy, John D., « Social Movement Industries: Competition and Cooperation Among Movement Organizations », dans Louis Kriesbert (dir.), Research in Social Movements, Conflicts and Change (Greenwich : J.A.I. Press, 1980), tome 3;Google Scholar et Pross, Paul A., « Pressure Groups: Adaptive Instruments of Political Communication », dans Paul Pross (dir.), Pressure Group Behaviour in Canadian Politics (Toronto: McGraw-Hill Ryerson, 1975), 13.Google Scholar
5 Zald et McCarthy, « Social Movement Industries: Competition and Cooperation Among Movement Organizations », 1078.
6 Ted Robert Gurr mentionne cinq réponses possibles des autorités aux protestataires: la répression: aucune réponse: une réponse minimale: le compromis: ou l'adoption d'une politique conforme aux exigences des protestataires, voir « On Outcomes of Violent Conflict », mss épreuve finale, septembre 1979, Handbook of Conflict Theory and Research (The Free Press), 27. à paraître.
7 Tilly, From Mobilization to Revolution, 55.
8 Coser, Lewis, The Functions of Social Conflict (Toronto : Collier-Macmillan. 1956) 27–28.Google Scholar
9 Tilly, From Mobilization to Revolution, chap. 3.
10 Oberschall, Anthony, Social Conflict and Social Movements Englewood Cliffs: Prentice-Hall, 1973), 28.Google Scholar
11 Gamson, The Strategy of Social Protest, 137; Korpi, Walter, « Conflict, Power and Relative Deprivation », American Political Science Review 68 (1974), 1570–71.CrossRefGoogle Scholar
12 Frank, J. A. et Kelly, Michael, « Street Politics in Canada: An Examination of Mediating Factors », American Journal of Political Science 23 (1979), 592–614.CrossRefGoogle Scholar
13 Les conflits que nous allons examiner correspondent à notre définition d'incidents violents comprenant au moins cinquante participants et qui causent blessures ou dégâts matériels pendant l'action collective. La recherche se base sur les principes suivants: (1) Des manifestations comme celles-ci sont fondamentalement politiques dans la mesure où les groupés luttent contre les autorités pour améliorer le sort de leurs membres. (2) Ces conflits se déroulent dans un environnement hostile où le systéme légal favorise les défenseurs du statu quo qui ont les unités policières de leur côté. (3) Les actions collectives et la violence qui en découle nécessairement ne sont pas des conflits irrationnels, mais une formule de « négotiation compétitive » violente. (4) La capacité des protestataires à résister aux actions des autorités dépend en grande partie de la qualité de leur organisation, la quantité de leurs ressourcés et lasagacité de leur gestion. Et finalement(5) il y a certains facteurs dont la réaction détermine le modèle et le déroulement des manifestations violentes. En vue d'une discussion générale de l'idée d'action collective et de violence, il faut voir les auteurs suivants: Tilly, From Mobilization to Revolution, 58; Oberschall, Social Conflict and Social Movements, 281; Gamson, The Strategy ofSocial Protest, 137;et Korpi, « Conflict, Power and Relative Deprivation », 1570–71.
14 Harold Adamson, Commissaire de police. Rapport remis au Metropolitan Board of Commissioners of Police, le 28 octobre 1971.
15 Les estimations atteignent des chiffres aussi élevés que 85 000 Ukrainiens à Toronto et 65 000 dans la région de Hamilton (entrevue avec 1'Echevin William Boytchuk, à Toronto les 13 et 14 février 1980): Province d'Ontario. Testimony before the Commission of Inquiry and Report upon the Circumstances Respecting the Conduct of the Public and the Members of the Metropolitan Toronto Police Department at the Ontario Science Centre on October 25. 1971 (Toronto: Government of Ontario. 1972), 340–41, 444, 7323.Google Scholar Cité comme « Commission Vannini » ci-dessous.
16 Voir aussile Globe and Mail, des 28 octobre 1971 et 8 juin 1972; et le Toronto Star, du 6 juin 1972. En employant des lieux de rencontre comme des salles de réunions ethniques, des églises et neuf camps de jeunes aux environs de Toronto ainsi que deux émissions de radio, les Ukrainiens pouvaient maintenirentre eux des relations étroites (éntrevue Boytchuk les 13 et 14 février 1980; voir aussi La Commission Vannini, 22, 323, 1619).
17 Entrevue Boytchuk, les 13 et 14 février 1980.
18 La Commission Vannini, 128–305.
19 Ibid., 337, 444, 1725.
20 Ibid., 46.
21 Ibid., 346, 353, 464.
22 Rapport du Commissaire de Police de Toronto, Harold Adamson. le 28 octobre 1971: Ibid., 90, 131.
23 Ibid., 132.
24 Sergent Roy Soplet de la M.T.P.D., entrevue à Toronto, le 22 mai 1980.
25 Lettre de l'Échevin Boytchuk au Maire William Dennison, le 17 novembre 1971: la Commission Vannini, 1955.
26 Canada, House of Commons Debates, juin 1971, 6201, 6252.
27 Ce cas contraste avec la façon dont la police de la Ville de New York a manoeuvré lors de la manifestation pour le désarmement le 12 juin 1982, qui comprenait environ 700 000 personnes divisées en plus de 100 organisations avec non moins de 14 cortèges auxiliaires convergeant avec le défilé principal à Central park pour un rassemblement et un spectacle. À cette manifestation, la police a gardé 100 000 des meilleures places pour les manifestants. Elle était én rapport étroit depuis longtemps avec les organisateurs de la manifestation et a mené l'evénement sans aucune violence répressive, New York Times, les 9 et 13 juin 1982.
28 La Commission Vannini, 6519–22.
29 Ibid., 6835: le Globe and Mail le 28 novembre 1971: Steven Ain, « organisateur » du Canadian Jewish Congress, entrevue à Toronto, le 13 février 1980.
30 La Commission Vannini, 1725.
31 Ibid., 126, 343.
32 Ibid., 2691, 2698, 2801.
33 « Un cavalier, un policier à cheval serait l'équivalent d'au moins quinze policiers é pied. Nous avons remarqué par le passé, qu'ils avaient un effet de dissuasion sur les foules turbulentes » (selon Harold Genno, Staff Superintendent du M.T.P.D., La Commission Vannini, 185; voir aussi 203, 356, 2065).
34 Walter Magahay, M.T.P.D., l'agent responsable du Groupe tactique spécial qui a « balayé » la foule, a expliqué pourquoi il n'y a que quelques arrestations dans ce genre de situation. « En procédant à des arrestations vous détruisez votre propre force. Il faudrait au moins deux hommes pour en sortir un, et comme je le disais, ceci envenimerait davantage la situation; on aurait alors une exaspération de l'opposition avec laquelle il n'y aurait pas moyen de traiter » (La Commission Vannini, 4129).
35 Lettres des dossiers de l'Échevin Boytchuk, entrevue à Toronto, les 13 et 14 février 1980; voir aussi la Commission Vannini, 6615.
36 Lettre des dossiers de l'Échevin Boytchuk, entrevue à Toronto, les 13 et 14 février 1980; le Globe and Mail, le 27 décembre 1971; la Commission Vannini, 6135.
37 Ibid., 131–38.
38 Ain, entrevue à Toronto, le 13 février 1980.
39 Ibid.
40 Ibid.
41 La Commission Vannini, 6896.
42 Ain, entrevue à Toronto, le 13 février 1980.
43 La Commission Vannini, 6877.
44 Le sergent Soplet, entrevue é Toronto, le 22 mai 1980.
45 Le Globe and Mail, le 11 mai 1970.
46 Il y avait eu un rassemblement « La ville au peuple » à la place Nathan Phillips un peu plus tôt dans l'aprés-midi. La plupart de ces groupes se sont dirigés vers le consulat. Il y avait aussi un service commémoratif à Queen's Park. Le maître de cérémonie était l'ancien journaliste de C.B.C., Stanley Burke (le Globe and Mail, le 22 mai 1970).
47 Ceci représentait une coalition qui s'opposait à la construction d'une autoroute à travers le coeur de la ville.
48 Bruce Allbriton, un soi-disant anarchiste, prit la tête de quelque cent étudiants de Humber College, avec l'intention, dit-il, d'assiéger le consulat et de l'occuper (le Globe and Mail, le II mai 1970).
49 Le Toronto Star, le 4 mai 1970.
50 Spiro Agnew était vice-président dans le gouvemement de Nixon, jusqu'au moment où il a dû donner sa démission à la suite d'accusations de corruption portées contre lui. Ces dernières dataient dú temps où il occupait le poste de Gouverneur du Maryland. II ètait connu pour ses critiques améres de la gauche américaine.
51 Le Globe and Mail, le 11 mai 1970.
52 L'Ottawa Citizen et le Globe and Mail, le 11 mai 1970.
53 Le Toronto Star, le II mai 1970.
54 Brochure « M4M », dossiers de Paul Copeland, avocat, entrevue à Toronto, le 12 février 1980.
55 Le Toronto Star, le 30 mai 1970.
56 Le Globe and Mail, le 11 mai 1970.
57 Le Toronto Star, le 7 mai 1970.
58 Dossiers Copeland.
59 Selon les attestations de deux témoins, Don Weitz et Clayton Ruby dans les dossiers Copeland.
60 Le Globe and Mail, le II mai 1970.
61 Attestation de Don Weitz dans les dossiers Copeland.
62 Ibid.; le Globe and Mail, le II mai 1970.
63 Le Globe and Mail, le 11 mai 1970.
64 Le Toronto Star, le 11 mai 1970.
65 Les dossiers Copeland.
66 Le II mai 1970.
67 Ibid.
68 Dans une lettre adressée au Commissaire de police H. J. Adamson, un des membres de la gauche estudiantine dressaune liste de suggestions pour éviterde telles mêlées à l'avenir: (1) « Afin d'éviter des problèmes, ne permettez pas aux manifestants de gauche et de droite de se mêler »; (2) « Ne poussez pas les gens comme des voyous ou du bétail. Ne vous laissez pas provoquer. Soyez aussi indulgent que possible. Essayez de distinguer les fauteurs de troubles des manifestants essentiellement pacifistes »;(3) « Soyez respectueux. Un manifestant est un être humain hautement idéaliste en dépit de ses haillons ou de ses cheveux longs. Lorsque vous arrêtez un manifestant ne l'humiliez pas en le tirant par les cheveux. La prochaine fois il pourrait venirarmé de plus que d'idéalisme »; (4) « Tâchezdecomprendre la raison pour laquelle les gens manifestent, ne vous laissez pas emporter par des actes symboliques comme de brûler des drapeaux »; (5) « Évitez de faire des arrestations »; (6) « Jouez au père et non à la brute »; (7) « Soyez juste aussi bien envers la droite qu'envers la gauche »:(8) Ne battez pas les manifestants »; (9) « Le chefde police devrait assisteraux manifestations. II devrait écouterd'abord ce que les manifestants ont à dire »; (10) « La police devrait solliciter l'aide des manifestants »; (11) « La police devrait publier des règlements pour les manifestations » (Lettre de Keith Poison au Commissaire de police Harold T. Adamson, le 21 mai 1970, dans les dossiers Copeland).
69 Abe Limonchik, membre du Front d'Action populaire (F.R.A.P.) et le Montreal Citizens Movement (M.C.M.), entrevue à Montréal, le 19 avril 1980.
70 Lauzon, Adèle. « The New Left in Quebec ». Our Generation 7 (1970). 21Google Scholar.
71 Le Montreal Star, le 25 juin 1968.
72 Ibid.
73 Ibid.
74 Abe Limonchik déclara qu'après la crise d'octobre de 1970, lorsque Trudeau imposa la loi martiale et arrêta des centaines de gauchisants nationalistes, les actions collectives au Québec se sont orientées de plus en plus vers des questions sociales, les grèves devenant ainsi les moyens principaux d'actions de protestation (entrevue, le 19 avril 1980).
75 Le Devoir (Montréal), le 6 juillet 1968.
76 Ibid., les 6 et 9 juillet 1968.
77 Ibid., le 26 juin et le 15 juillet 1968.
78 La Presse (Montréal), le 13 juin 1968; le Montreal Star, le 25 juin 1968.
79 Entrevue avec un militant du R.I.N. à Montréal, le 18 avril 1980.
80 Ibid. « I1 existait quand-même un problème tactique », ajouta-t-il. « Le problème était que les rues de Montréal ètaient différentes de celles de Bruxelles. Là-bas, elles étaient plates. Ici, la surface était souvent convexe, ce qui faisait rouler les billes dans la rigole ».
81 La Presse, le 26 juin 1968.
82 À minuit, la radio de la police a demandé aux policiers de ne plus envoyer les manifestants dans les prisons de la police des divisions no. 3, no. 4 et no. 16. Les locaux policiers débordaient de monde et ne pouvaient plus en accepter.
83 La Presse, le 26 juin 1968.
84 Le Journal de Montréal, le 15 novembre 1968.
85 Le Devoir, le 28 juin 1968.
86 Pierre Bourgault du R.I.N., entrevue à Montréal, le 23 avril 1980.
87 Limonchik, entrevue à Montréal, le 29 avril 1980.
88 La flûte. Publication Officielle de la Fralernité des Policiers de la Communauté Urbaine de Montréal, septembre 1975, 5Google Scholar.
89 Bourgault, entrevue à Montréal, le 23 avril 1980.
90 Film, « Flowers on a One-Way Street ». Office National du Film, 1967.
91 Daly, Margaret, The Revolution Game (Toronto: The New Press, 1970). 71Google Scholar.
92 Le Globe and Mail, le 21 août 1967.
93 Ibid., les 26, 30 et 31 août 1967.
94 Ibid., le 23 août 1967.
95 Ibid., le 25 août 1967.
96 Ibid., le 23 août 1967.
97 Ibid., le 26 août 1967.
98 Ibid., le 16 août 1967.
99 Ibid., le 23 août 1967.
100 L'Ottawa Citizen, le 23 août 1967: le Globe and Mail, le 21 août 1967.
101 Le 21 août 1967.
102 Le Globe and Mail, le 23 août 1967.
103 Ibid., le 21 août 1967.
104 Ibid., le 23 août 1967.
105 Ibid., le 25 août 1967.
106 Ibid.
107 The Revolution Game, 70.
108 Ibid.
109 Il n'y a pas de doute « que des conditions minimum de protestation collective sont des cibles partagées et des sujets d'hostilité tenus responsables pour des griefs, des épreuves et des souffrances auxquels on ajoute, dans certains cas, des sentiments plus profondément enracinés de répression collective, des intérêts communs et le sort communautaire «(voir Oberschall, Social Conflict and Social Movements, 119). Mais à part ces facteurs socio-psychologiques reliés au sens communautaire et de privation d'un groupe, il y a un facteur d'organisation qui touche la logistique de toute action ouvrière. Les instruments qu'un groupe possède matériellément déterminent sa capacité à mobiliser des ressourceset à augmenter sa puissance, ainsi que sa capacité à supporter des contre-mesures répressives de la part des autorités (voir Tilly, From Mobilization to Revolution, 125–26: Frank et Kelly, “Street Politics in Canada,” 599).
110 Le pouvoir et le statut politique sont combinés dans cette hypothèse, parce que lors d'une étude précédente, nous avons trouvé un très haut coefficient de corrélation entre des organisations puissantes et l'obtention d'un statut politique acceptable. En examinant 286 actions collectives au Canada entre 1963 et 1975, la relation atteinte était Phi=.92 au Québec et Phi = .85 en Ontario, ibid., 601.
111 Des ouvriers moins puissants semblent employer des formes d'action moins routinières, oû les règies de comportement pour tous les participants ne sont pas aussi clairement expliquées et oú la répression est possible à chaque étape. Etzioni, Voiraussi Amitai, Demonstration Democracy (New York: Gordon and Breach, 1970). 19Google Scholar.
112 « La force du groupe est le facteur le plus significatif. Et ceci à cause de deux facteurs: parce que la force donne souvent raison, et parce que la puissance actuelle résume les autres sortes d'acceptations de l'homme. En général plus un groupe est puissant, moins il subira de répression » (dans Tilly. From Mobilization to Revolution, 111). Voir aussi Korpi, « Conflict, Power and Relative Deprivation ». 1574: Oberschall, Social Conflict and Social Movements, 264; Gamson. Strategy of Social Protest, 2.
113 Etzioni, , Demonstration Democracy, 13Google Scholar.
114 « En dépit des autres facteurs qui touchent l'acceptation d'une action, sa taille elle-même a certainement un effet. Plus la taille d'une action collective est grande, en général, plus la répression entreprise par l'État sera importante. Par » taille « on entend le nombre de participants, la durée, l'envergure géographique. l'ampleur de l'organisation, le nombre de forces mobilisées ou une combinaison de tous ces facteurs » (Tilly, From Mobilization to Revolution, 111).
115 Social Conflict and Social Movements, 341–42.
116 Political Violence: The Behavioral Press (New York: St. Martin's Press, 1969). 108Google Scholar.
117 Ibid., chap. 4.