Published online by Cambridge University Press: 06 December 2019
The polls of the 2018 Quebec election forecast a close race between the two leading parties. The result, a clear victory of the Coalition Avenir Québec (CAQ) over the Parti libéral du Québec (PLQ), was clearly at odds with the polls. We argue that when the polls get it wrong, it is important to determine whether there was a polling miss, in which the discrepancy is due to changing voter behaviour, or a poll failure, in which the problem stems from polling methodology. Our post-election poll shows that changing voter behaviour—last-minute shifts and the vote of non-disclosers—explains most of the discrepancy. These movements varied by region. We conclude that the Quebec 2018 election was among the worst polling misses in history but not necessarily a major poll failure.
Les sondages de l’élection Québécoise de 2018 avaient annoncé une lutte serrée entre les deux principaux partis. Le résultat, une victoire décisive de la Coalition Avenir Québec (CAQ) aux dépens du Parti Liberal du Québec (PLQ), n’était clairement pas ce qui avait été anticipé. Nous soutenons que, lorsque les sondages se trompent, il est important de déterminer si l’écart entre les estimations des sondages et le vote est dû à un changement dans le comportement des électeurs ou à un échec des sondages eux-mêmes attribuable à la méthodologie utilisée. Notre sondage post-électoral montre que des changements dans le comportement des électeurs—changements de préférences de dernière minute et vote des discrets—expliquent la majeure partie des écarts dans cette élection. Ces mouvements varient toutefois selon les régions. Nous concluons que l’élection québécoise de 2018 se situe historiquement parmi les pires écarts entre les sondages et le vote mais ne peut pas être considérée comme un échec majeur des sondages eux-mêmes.