Published online by Cambridge University Press: 08 June 2007
Abstract. Identity politics have been much maligned by the Left as politically divisive and philosophically untenable. But the need for identification in the process of countering demeaned identities and fostering counter-hegemonic projects has been underestimated by poststructuralist critics. Good at dismantling identities and deconstructing existing strategies of inclusion, the poststructuralists are not particularly helpful in thinking through forms of subjectivity and/or collective action that would contribute to coalition building. Beauvoir provides a worthy model for coalitional politics. Her theory of relational subjectivity avoids essentialism and fosters collaboration, if that work is premised upon connected existences, rather than identity. Her theory of alterity, or Othering, acknowledges power differentials and accommodates both cultural and economic forces of oppression, moving away from static, centralized and binary relations of power that have become associated with second-wave feminism and conventional Marxism.
Résumé. La politique identitaire a été largement décriée par la gauche qui l'accuse de créer des dissensions et d'être philosophiquement insoutenable. Pourtant, le besoin d'identification dans le processus de soutien des identités dévaluées et de promotion de projets anti-hégémoniques a été sous-estimé par la critique post-structuraliste. Doués pour la déconstruction des identités et le démantèlement des stratégies d'inclusion, les post-structuralistes ont moins de talent pour concevoir des formes de subjectivité ou d'action collective qui contribueraient à la construction de coalitions. Simone de Beauvoir fournit un modèle précieux de politique de coalition. Sa théorie de la subjectivité relationnelle évite l'essentialisme et encourage la collaboration, si cet effort est basé sur des existences liées les unes aux autres plutôt que sur l'identité. Sa théorie de l'altérité reconnaît les différentiels de pouvoir et tient compte des forces oppressives, à la fois culturelles et économiques, abandonnant ainsi les rapports de pouvoir statiques, centralisés et binaires qui ont été associés avec le féminisme “ deuxième vague ” et le marxisme conventionnel.