Published online by Cambridge University Press: 20 August 2013
This paper is part of a series of interdisciplinary investigations in literary fiction and aims to identify the illocutionary force of the so-called “non-serious utterance” (Frege, Austin, Searle) of fiction makers on the theoretical assumption that the primary unit of an utterance’s meaning are complete speech acts (Austin), composed of an illocutionary force (Frege) and a propositional content (Searle). Based on philosophical analysis of non-serious and performative utterances of descriptive sentences, I formulate the fundamental hypothesis that the primary unit of non-serious utterances’ meaning is a complete declaration of the form F(in the language game x, P), whose illocutionary point is to create the extra-linguistic event represented in the propositional content of this speech act, in virtue of the linguistic meaning determined by the social conventions of fiction.
Dans la foulée des récentes recherches interdisciplinaires sur la fiction littéraire, cet article a pour objectif d’identifier la force illocutoire de l’énonciation dite «non sérieuse» (Frege, Austin et Searle) de l’auteur de fiction sur la base de l’hypothèse théorique que les unités minimales de la signification des énonciations sont des actes de discours du genre illocutoire (Austin), composés d’une force (Frege) et d’un contenu propositionnel (Searle). À la lumière des analyses philosophiques des énonciations non sérieuses et performatives d’énoncés déclaratifs, je formule l’hypothèse fondamentale selon laquelle les unités minimales de la signification des énonciations non sérieuses sont des déclarations linguistiques de forme F(dans le jeu de langage x, P) ayant pour but d’instaurer des événements extralinguistiques représentés dans le contenu propositionnel de cet acte de discours par le fait de faire ce que l’énoncé signifie par convention.