Published online by Cambridge University Press: 05 May 2010
J'avais Commencé cet article comme un compte-rendu de lecture. II s'est transformé en un débat beaucoup plus large sur la nature de l'analyse philosophique et sur les difficultés que soulève son application à un domaine passablement embrouillé, celui de l'éthique et du droit. Je commencerai done par résumer sommairement l'ouvrage de Georges Legault qui a été le point de départ de mes réflexions.
1 Legault, Georges A., La structure performative du langage juridique, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1977, 522 p.Google Scholar
2 Gochet, Paul, Quine en perspective, Paris, Flammarion, 1978, pp. 183–184Google Scholar.
3 Legault parle de «propositions pénales», de «propositions ayant pour but de prescrire.» (p. 400) II n'y a dans ces formules aucun souci de syntaxe logique.
4 Bottéro, Voir Jean, «Symptômes, signes, écrituresen Mésopotamie ancienne», in: Divination et rationalite, Paris, Le Seuil, 1974, pp. 70–198Google Scholar.
5 Ourliac, et Malafosse, , Histoire du droit privé, Paris, P.U.F., 1969, t.I, p. 32Google Scholar.
6 Augustini Opera, éd. Caillau, , Paris, 1836–1842,1. XXIII, pp. 179–180Google Scholar. Caillau a réuni dans les tomes XXIII et XXIV de son edition, sous le titre «Supplementum», les apocryphes médiévaux de Saint Augustin.