Déclaration de liens d’intérêts
Andreas Schreiner est employé au département Affaires Médicales EMEA chez Janssen.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Évaluer l’effet du palmitate de palipéridone (PP) à doses flexibles sur les symptômes négatifs, la dépression/anxiété, le fonctionnement et les symptômes extrapyramidaux chez des patients adultes souffrant de schizophrénie non-aiguë, en échec à un traitement par aripiprazole oral.
Étude internationale, prospective, en ouvert de 6 mois.
Variations entre début d’étude (baseline) et dernière observation rapportée sur la PANSS (Positive and Negative Syndrome Scale), la sous-échelle négative de la PANSS, les facteurs de Marder de la PANSS « symptômes négatifs » et « anxiété/dépression », les échelles de fonctionnement PSP (Personal and Social Performance) et Mini-ICF (Mini International Classification of Functioning) et l’échelle ESRS (Extrapyramidal Symptom Rating Scale).
Quarante-six patients analysés (73,9 % hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % schizophrénie paranoïde). Parmi les patients, 67,4 % ont terminé l’étude. Avant l’inclusion, la dose moyenne d’aripiprazole oral était de 22,7 ± 10,7 mg/jour. Le score de la sous-échelle négative de PANSS s’est significativement amélioré de 20,3 ± 5,0 (baseline) à 17,3 ± 6,1 (fin d’étude) (variation moyenne = −3,0 ± 5,0 ; IC 95 % = −4,4 ; −1,5 ; p < 0,0001), ainsi que les scores des facteurs de Marder « symptômes négatifs » (de 19,5 ± 5,8 à 16,6 ± 5,9 ; IC95 % = −4,5 ; −1,3, p < 0,0001) et « anxiété/dépression » (de 10,3 ± 3,6 à,5 ± 2,9 ; IC95 % = −3,0 ; −0,6, p = 0,0031). Le score ESRS s’est aussi amélioré de manière significative (de −0,6 ± 3,4 ; IC 95 % = −1,6 ; 0,4, p = 0,0456). Le fonctionnement du patient s’est amélioré de manière significative sur les échelles PSP (de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2, p = 0,041) et Mini-ICF (de 19,0 ± 7,78 à 16,1 ± 9,84 ; IC 95 % −5,1, −0,7 ; p = 0,0079). Le seul événement indésirable sous traitement rapporté chez ≥ 5 patients a été l’anxiété (n = 6).
La transition d’un échec au traitement par aripiprazole oral à un traitement par PP à doses flexibles chez des patients souffrant de schizophrénie non-aiguë a été bien tolérée et s’est traduit par une amélioration significative des symptômes négatifs, dépressifs, anxieux et des symptômes extrapyramidaux, ainsi que du fonctionnement du patient.
Traduction de l’abstract résumé présenté au congrès EPA 2015 (European Congress of Psychiatry, Vienna, Austria, 28–31 March 2015)
Andreas Schreiner est employé au département Affaires Médicales EMEA chez Janssen.
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