Hostname: page-component-cd9895bd7-lnqnp Total loading time: 0 Render date: 2024-12-27T09:22:34.186Z Has data issue: false hasContentIssue false

Entérocolite nécrosante sous antipsychotiques : à propos d’un cas clinique

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

A. Merlot
Affiliation:
Secteur 75G13, CH Sainte-Anne, 75014Paris, France
J. Nargeot
Affiliation:
Secteur 75G13, CH Sainte-Anne, 75014Paris, France
M. Buard
Affiliation:
Secteur 75G13, CH Sainte-Anne, 75014Paris, France
A. Viala
Affiliation:
Secteur 75G13, CH Sainte-Anne, 75014Paris, France
M.-N. Vacheron
Affiliation:
Secteur 75G13, CH Sainte-Anne, 75014Paris, France

Abstract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.
Introduction

L’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.

Cas clinique

Nous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.

Discussion et conclusion

Le diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.

Type
Posters
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Pour en savoir plus

Nielsen, JMeyer, JM.Risk factors for ileus in patients with schizophrenia. Schizophr Bull 2012; 38:592–8.10.1093/schbul/sbq137CrossRefGoogle ScholarPubMed
Vand der Linden, TRegdosz, RCabaret, P, et al.Acute non-obstructive necrotizing enterocolitis in adults. Rev Med Intern 1992 ; 13: 283–8.Google Scholar
Versini, MJeandel, PYDesantis, MA, et al.Entérocolite nécrosante aiguë: une complication rare des antipsychotiques. Revue de Médecine Interne 2012; 33: 151.10.1016/j.revmed.2012.10.257CrossRefGoogle Scholar
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.