Déclaration d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
La prise en charge des patients bipolaires par les stabilisateurs de l’humeur de différentes classes thérapeutiques fait consensus (HAS, 2009). Si les recommandations nationales et internationales fournissent des algorithmes efficients dans le traitement des épisodes aigus maniaques, hypomaniaques et mixtes, la prise en charge des phases dépressives est plus complexe et le clinicien est bien souvent démunis s’il applique « au pied de la lettre » les recommandations. Dans la pratique quotidienne, le recours aux antidépresseurs bien que déconseillé, reste donc largement utilisée par les praticiens, faute de solution alternative efficace à ce jour. Dans cette situation, les recommandations incitent à utiliser les antidépresseurs en association aux stabilisateurs de l’humeur, en cures courtes d’environ 8 à 12 semaines après une réponse thérapeutique satisfaisante, qui ne survient que chez moins de 25 % des patients déprimés bipolaire (HAS, 2009). Le risque de virage de l’humeur induit par les antidépresseurs rapporté dans la littérature est de 3 à 10 % même lorsqu’une association thymorégulatrice est proposée [1].
Parmi les alternatives thérapeutiques, la rTMS représente une piste prometteuse : le taux de virage de l’humeur induit est faible (0,84 % d’état maniaque dans le groupe actif vs 0,73 % dans le groupe placebo dans une revue de la littérature publiée par Xia et al. [2], et dans la pratique quotidienne, les déprimés bipolaires semblent répondent plus rapidement que les patients déprimés unipolaires à la rTMS.
Nous proposons de faire une revue de la littérature concernant l’efficacité et la tolérance de la rTMS dans cette indication.
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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