Déclaration de liens d’intérêts
Laurent Karila a reçu des honoraires des laboratoires BMS, Euthérapie, AstraZeneca, Lundbeck, Gilead, DA Pharma, Reckitt Bensicker, Bouchara-Recordati.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les nouveaux produits de synthèse (NPS) ont modifié la scène des drogues depuis 2007. Sous la dénomination d’euphorisants légaux ou végétaux, de produits pour la recherche chimique, de sels de bains ou d’encens, leur diffusion se fait principalement via Internet, et oriente la demande des usagers. Les NPS constituaient généralement une alternative « légale » aux substances psychoactives contrôlées et réglementées. Les cathinones et les cannabinoïdes de synthèse représentent plus des deux tiers des NPS déclarés au système d’alerte précoce de l’Union européenne. D’autres NPS miment les effets d’autres drogues illicites (opiacés, kétamine, LSD…). L’usage de ces produits n’est pas sans conséquence sur le plan somatique, psychologique, addictologique et social. Le retour de la voie intraveineuse (slam) est à prendre en compte en raison de la diffusion des risques infectieux potentiels. La diffusion rapide des NPS a contraint les pays membres de l’Union européenne à adapter leur réponse face aux nouveaux dangers qu’elles pourraient entraîner. Nous proposons de présenter les données cliniques récentes concernant ces drogues et des pistes thérapeutiques pour tout praticien confronté à ce nouveau problème de consommation émergent.
Laurent Karila a reçu des honoraires des laboratoires BMS, Euthérapie, AstraZeneca, Lundbeck, Gilead, DA Pharma, Reckitt Bensicker, Bouchara-Recordati.
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