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Published online by Cambridge University Press: 16 April 2020
Le palmitate de palipéridone est un antipsychotique d’action prolongée (AP) indiqué dans le traitement d’entretien de la schizophrénie chez les patients adultes stabilisés par palipéridone ou rispéridone. L’objectif de ce travail est de faire le point sur les modalités de prescription de ce nouvel antipsychotique, et d’en étudier la conformité en regard des recommandations actuelles. De mars à juillet 2013, les prescriptions et dispensations de palmitate de palipéridone ont été recueillies et analysées de manière prospective à partir d’une base de données Excel®. Sur cinq mois, 78 patients ont été comptabilisés sous palmitate de palipéridone et 40 sous rispéridone AP, pour un total de 112 patients (six ayant switché de l’un à l’autre). En 2012, sur cette même période, 68 patients étaient sous rispéridone AP. En phase d’instauration, 63 dispensations de palmitate de palipéridone ont été tracées pour le j1 et 53 pour le j8. Parmi ces prescriptions, on note 7,7 % de non-respect du schéma préconisé. Les « switches » concernent neuf patients (huit de la rispéridone AP et un de l’halopéridol décanoate). Près de la moitié des patients (46 %) ont eu une supplémentation orale par rispéridone au cours du traitement par palmitate de palipéridone. Les effets indésirables entraînant l’arrêt du traitement ont été déclarés pour les quatre patients concernés. D’un point de vue économique, les dépenses ont augmenté de 20,3 %, pour 44 patients supplémentaires. Le palmitate de palipéridone présente un intérêt par rapport à la rispéridone AP, de par sa fréquence d’administration et sa conservation. Ce suivi met en avant l’évidente nécessité de tenir compte de la variabilité interindividuelle en dépit des schémas stricts préconisés. Une étude prolongée est nécessaire pour visualiser l’impact économique dû à ce nouvel antipsychotique au niveau de l’établissement.
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