Published online by Cambridge University Press: 13 July 2018
Many studies of ethnic formation find metaphors of descent at the core of largely masculinist discourse about belonging and difference. This study integrates the meaning, affect, and information-sharing prompted with the other-than-human beings – in particular, trees – enlisted during rhythmic assembly at an Island shrine in east Africa’s Inland Sea (Lake Victoria), in the seventeenth and eighteenth centuries. Fostering ethnic identification there drew on lateral connections that crossed language, region, and standing without creating boundaries. A gendered discourse exceeding the masculine was likely indispensable to this sort of belonging. The beginning of a long period of bellicose state expansionism and the deep history of public healing in the region framed these developments.
De nombreuses études sur la formation ethnique trouvent des métaphores de la lignée au cœur d’un discours masculin sur l’appartenance et la différence. Cette étude intègre le sens, l’affect et le partage d’informations suscités par les êtres autres qu’humains – en particulier, les arbres – incorporés lors d’un rassemblement rythmique dans un sanctuaire de l’île dans la mer intérieure de l’Afrique de l’Est (lac Victoria), au XVIIIe siècle. La promotion de l’identification ethnique s’est faite à partir de connexions latérales qui dépassent le cadre de la langue, de la région, et du statut sans créer de frontières. Un discours sexué dépassant le masculin était indispensable à ce genre d’appartenance. Le début d’une longue période d’expansionnisme belliqueux d’État et la longue histoire de guérison publique dans la région ont fourni un cadre à ces développements.