Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
In the tropics, insect pests cause considerable damage to soybean, Glycine max and mungbean, Vigna radiata from germination until harvest and even in storage. Agromyzid flies in the seedling stage, lepidopterous and coleopterous defoliators in the vegetative and early reproductive stages, pentatomid and coreid bugs and lepidopterous pod-borers in the reproductive stage, and bruchids in storage all cause significant damage. Sources of resistance to agromyzids in mungbean (AVRDC accession V 4281), defoliators (PI 171451, PI 227687, PI 229358) and stink bugs (PI 227687 and PI 171444) in soybean, and bruchids in mungbean (V 2164) are available. In most cases, antibiosis appears to be the major mechanism of resistance. These sources are being exploited in the development of agromyzid-resistant mungbean, defoliator- and stink bug-resistant soybean, and bruchid-resistant mungbean at the Asian Vegetable Research and Development Center (AVRDC). Diversity in insect species within a pest complex and, in certain cases, biotypes of single pest at different locations as well as pest ecology are likely to influence the resistance reaction and, in practical terms, the utilization of pest resistance as a tool in the management of insect pests of soybean and mungbean. Greater efforts are required at local level to fully utilize insect pest resistant germplasm.
Dans les tropiques, les ravageurs peuvent occasionner des dégâts considérables sur soja (Glycine max) et haricot mungo (Vigna radiata) depuis le semis jusqu'à la récolte et même pendant le stockage. Des dégâts substantiels peuvent être occasionnés par les mouches de la famille Agromyzidae au stade plantule, les lépidoptères et coléoptères défoliateurs pendant le stade végétatif et le début du stade reproductif, les punaises (Pentatomidae et Coreidae) et les lépidoptères s'attaquant aux gousses pendant le stade reproductif, et les bruches pendant le stockage. Il existe des sources de résistance aux mouches Agromyzidae (Entrée de l'AVRDC No V 4281), et aux bruches (V 2164) chez le haricot mungo, et aux défoliateurs (PI 171451, PI 227687, PI 223358) et punaises (PI 227687 et PI 171444) chez le soja. Dans la plupart des cas, la résistance semble être due à un mécanisme d'antibiose. Les sources de résistance sont actuellement exploitées à l'AVRDC en vue de développer des lignées de haricot mungo résistantes aux mouches Agromyzidae et aux bruches et de lignées de soja résistantes aux insectes défoliateurs et aux punaises. La diversité des espèces d'insectes au sein d'un complexe de ravageurs et dans certains cas, de biotypes d'une même espèce ainsi que l'écologie des différentes espèces risque d'influencer la réaction de résistance, et par conséquent, l'utilisation de la résistance varietale comme moyen de lutte contre les ravageurs du soja et du haricot mungo. Des efforts accrus au niveau local sont nécessaires en vue d'utiliser pleinement le germplasme résistant aux ravageurs.