No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
The effect of N, P and K fertilisers, measured as percentage leaf dry matter, was assessed on larval populations of Maruca testulalis (Geyer) (Lepidoptera: Pyralidae) recorded on cowpea, Vigna unguiculata, var. IT 82E-32 under natural infestation. The study was carried out during the 1987 long rains (March-July), at Abomey-Calavi's experimental farm. A factorial experiment with 9 completely randomised treatments in three replicates of N-P-K fertilisers was used. Phosphorus was applied at three levels (P0, P1, and P2) corresponding to 0, 40 and 80 kg of P2O5/ha respectively. Potassium was also applied at three levels (K0, K1 and K2) representing 0, 40, and 80 kg K2O/ha respectively. In all plots nitrogen was applied as 20 kg /ha of urea. All the fertilisers were spread on the soil on the day of planting. Fourteen sampling dates for flushing shoots, flower buds, flowers and pods were subsequently made 29, 33, 36, 40, 43, 47, 50, 54, 57, 61, 64, 68, 71 and 75 days after sowing (DAS) to evaluate the infestation rate by M. testulalis larvae. Sampling for. N, P and K contents in cowpea leaves was conducted 29, 47 and 61 DAS. As for interaction between P and K and the pest, only the averages of larvae from interaction P0 K0, P2 K0 and P0 K1 on the one hand, and those from the interaction of P0 K0, P0K2 and P0K2 on the other hand, were statistically, (P < 0,05) different. Multiple regression analysis showed that the content of N, P and K in cowpea leaves throughout the sampling period influenced by 40% the total variation of larval population of M. testulalis in the plant. The remaining 60% were due to other factors of experimental agrosystem. Application of N, P and K fertilisers to the cowpea and their assimilation by the plant are primarily aimed at increasing the plant vigour and grain yield. In contrast, the plant vigour induced by these nutrients leads to an increase in the larval population of M. testulalis in the plant and also to a decrease in the highest yields that can be expected from the use of these fertilisers. Therefore, an agrobiological competition takes place as a result of two inductive opposite effects inherent from fertilisation. In connection with this situation, the control of M. testulalis using fertilisers could be one option to maintain a buffer effect between the pest and the plant, thus therefore help in increasing cowpea yield.
L'effet des fertilisants N, P et K, reflété par le % de matière sèche dans les feuilles a été étudié sur les populations larvaires áeMaritca testalalis (Geyer) (Lepidoptera: Pyralidae), en conditions d'infestation naturelle sur le niébé, Vigna unguiculata (L.) (Walp). La variété de niébé IT 82E-32 a été utilisée. L'étude a été faite au cours de la grande saison pluvieuse 1987 (mars à juillet) à la ferme expérimentale d'Abomey-Calavi. Il s'agit d'un essai factoriel à trois facteurs (N, P et K). Le phosphore a été utilisé à trois niveaux (P0, P1, et P2) correspondant respectivement à 0, 40 et 80 kg de P205/ha. Le potassium a été également appliqué à trois niveaux (K0, Kb et K2) représentant 0, 40 et 80 kg de P2O2/ha respectivement. Par contre, l'azote a été épandu sur toutes les parcelles à une seule dose de 20 kg d'urée/ha. Il y a eu au total 9 traitements. Tous ces engrais ont été apportés au sol le jour du semis. En tout 14 prélèvements d'organes végétatifs (bourgeons végétatifs, boutons floraux, fleurs et gousses) ont été successivement effectués 29, 33, 36, 40, 43, 47, 50, 54, 57, 61, 64, 68, 71 et 75 jours après semis (JAS), en vue d'examiner leurs infestations par les larves de M. testulalis. L'analyse foliaire pour évaluer la teneur en N, P et K a été effectuée à partir des prélèvements réalisés 29, 47 et 61 JAS. En ce qui concerne les interactions entre P et K, et le ravageur, seuls les effectifs moyens de larves provenant des interactions P0K0, P2K0 et P0K2, d'une part, puis des interactions P0K0, P0K1 et P0K2 d'autre part, ont été statistiquement différents au seuil de 5%. L'analyse des résultats par la méthode de régression multiple a permis de démontrer que les teneurs de feuilles de niébé en N, P et K au cours de toute la durée des échantillonnages ont influencé pour 40% les variations totales des effectifs larvaires de M. testulalis dans la plante. Les 60% des effets restants, agissant sur ces variations sont dus à d'autres facteurs de l'agrosystème expérimental. L'apport des engrais N, P et K au niébé et l'assimilation de ces fertilisants par la plante ont pour but l'augmentation de la vigueur de la plante et des rendements en graines. Cependant la vigueur induite par ces nutriments conduit à l'augmentation des populations larvaires de M. testulalis dans la plante avec aussi pour effet la diminution du maximum des rendements escomptés de par l'utilisation de ces fertilisants. Ces constatations conduisent à des effets contradictoires résultant d'un conflit agrobiologique de ces deux facteurs. La maîtrise du seuil de tolérance du niébé aux attaques par les larves de M. testulalis, permet d'exercer un effet tampon qui maintient les rendements à un niveau suffisamment élevé à conditions que les coûts inhérents à ces applications se justifient économiquement.