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Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Participatory trials on the use of a mycoinsecticide based on spores of the entomopathogenic fungus Metarhizium flavoviride were carried out to control grasshoppers on farmers' plots at Gouré, Niger. The study was conducted in collaboration with the natural resources management project financed by Africare. From a fallow area of about 800 ha, six plots of 5 ha each were selected. Three of these plots were treated with M. flavoviride, strain IM 330189, while the three remaining plots served as controls. An emulsion of the fungus was prepared with 50 g of dry spores mixed with paraffin and ground oil at a ratio of 7:3. This formulation represents a concentration of 2.5 × 1012 spores per litre. The mycoinsecticide was applied at the rate of 2 litres/ha with a Micron ULVA sprayer. Immediately after spraying and three days later, two batches of 50 L4 and L5 Oedaleus senegalensis larvae were collected per plot and each batch kept in a separate cage. One of the two cages was kept in the experimental plot, whereas the second one was taken to the station, in order to follow the grasshoppers' mortality. Cages were checked daily for two weeks starting from the day of fungus application, and insect mortality recorded. Dead insects were transferred into Petri dishes with moistened filter paper to allow the fungus to sporulate from the cadavers. Grasshoppers kept in cages suffered 80% mortality, 12 days after application. Reduction in grasshopper population density between treated and untreated plots was significantly different, but did not convince farmers, as full grown L5 larvae had emerged as adults and began migrating. However, cadavers collected from cages containing insects from treated plots allowed farmers to follow how the fungus sporulates and contaminates healthy grasshoppers. Farmers were interested in the product but were reluctant to buy a slow-acting insecticide.
Les essais participatifs, sur l'utilisation d'un mycoinsecticide àbase despores du champignon entomopathogène Metarhizium flavoviride en milieu paysan, ont été réalisés dans l'arrondissement de Gouré au Niger. Ces essais furent exécutés en collaboration avec le projet gestion des ressources naturelles financé par Africare. Dans une jachère d'à peu près 800 ha, six parcelles de 5 ha chacune, ont été délimitées dont trois d'entre elles ont été traitées avec une formulation de M. flavoviride, souche IMI 330189, tandis que trois autres ont servi de témoins. La formulation fut à raison de 50 g de spores sèches par litre dans une suspension huileuse à base d'un mélange de pétrole et d'huile d'arachide et dans une proportion respective de 7:3. Cette formulation représente 2,5×1012 spores par litre. La pulvérisation a été effectuée à raison de 2 litres/ ha, au moyen d'atomiseurs à disque rotatif de type Micron ULVA. Directement et trois jours après l'application du mycoinsecticide, dans chacune des six parcelles, deux lots de 50 larves L3–L4 d'Oedaleus senegalensis ont été ramassés et encagés. Une de cages était maintenue au champ et la seconde amenée à la station, afin de suivre la mortalité des acridiens. Les cages ont été suivies quotidiennement jusqu'au 14me jour après le traitement. Les individus morts étaient mis en incubation dans des boîtes de Pétri avec une couche de papier mouchoir imbibée d'eau distillée, afin d'observer la sporulation du champignon sur les cadavres. Les échantillons de sauteriaux placés en cage ont donné une mortalité de 80%, 12 jours après l'application. Une différence significative a été notée entre les témoins et les parcelles traitées au niveau de la densité de population. Toutefois, la lenteur de l'action du champignon n'a pas permis une démonstration convaincante lors des visites des parcelles avec les paysans, puisque les larves de sauteriaux ayant atteint les stades L5 et adultes devenaient très mobiles. Cependant, les cadavres des sauteriaux collectés et encagés et surtout de ceux provenant des les parcelles traitées et mis en incubation ont permis une démonstration aux paysans, de la sporulation du champignon et de là l'action du mycoinsecticide. Les paysans étaient intéressés par le mycoinsecticide, mais ils restent réticents à s'acheter eux-mêmes un produit qui agit lentement.