Published online by Cambridge University Press: 15 March 2019
Le présent article défend la thèse selon laquelle (i) le participe passé est une forme purement aspectuelle représentant le temps interne du procès sur la borne terminale de sa phase processuelle ; (ii) cette représentation détensive du temps interne, qu’il ne partage avec aucune autre forme verbale, permet de rendre compte des trois principales constructions dans lesquelles entre le participe passé : l’emploi nu, la construction du passif périphrastique, la construction analytique. C’est à l’analyse du rôle du participe passé dans la construction analytique, du fait de son aspect détensif, qu’est consacré le présent article.
Nous remercions J. Dalbera, L. Gosselin, G. Kleiber et S. Lhafi pour leur pertinente lecture critique d’une première version de ce travail.