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La Conjoncture économique de la Belgique et du Luxembourg
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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Il est devenu quasi-coutumier de réserver cette introduction à la discussion des impulsions monétaires qui exercent leur influence sur la conjoncture économique belge et luxembourgeoise: depuis que la crise s’est déclenchée en 1937, l’allure lentement descendante de la conjoncture générale a été, tantôt appuyée, tantôt contrecarrée par des mouvements monétaires en sens inverse.
Cette fois il nous appartient de préciser l’importance du reflux de capitaux qui s’est opéré depuis que, le 27 avril, le dernier drainage avait pris fin. C’est, en effet, sans accroc, que s’est poursuivi un mouvement, qui n’a fait que grandir ces dernières semaines. Aussi la liquidité du système monétaire belge dépasse-t-elle, dès aujourd’hui, la situation acquise au début de décembre 1938, avant la dernière alerte; voici quelques chiffres à cet égard.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 10 , Issue 4 , August 1939 , pp. 453 - 468
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1939
References
page 455 note (1) Le groupe des industries abritées comprend: les tramways, cliemins de fer économiques et vicinaux, gaz et électricité et divers; celui des industries non abritées, la métallurgie, les charbonnages, les zinc, plomb, mines; les glaceries et verreries, les textiles et soieries; le groupe financier: les banques et assurances, les entreprises immobilières et les trusts d’électricité.
page 456 note (1) Pour établir les émissions nettes il a été déduit jusqu’en 1931, des émissions nominales, les apports en nature; depuis 1931, des montants libérés, augmentés des primes d’emission, les libérations autres qu’en espèces, depuis 1935, les émissions ayant servi au remboursement d’emprunts sont également déduites.
page 460 note (1) Le franc beige étant pris comme base des calculs, la hausse des courbes indique une baisse des prix plus forte ou une hausse moins forte à l’etranger qu’en Belgique, c’est-à-dire, des conditions de concurrence devenant plus faciles pour l’étranger. Lorsque la monnaie étrangère n’est pas à l’étalon-or, les calculs sont faits sur la moyenne mobile de trois mois des changes, centrée au deuxième mois. Toutefois, il n’a pas été tenu compte du change d’avril 1935 pour le calcul de mars, ni inversement.