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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
L' “écart technologique” qui existe entre les pays du monde et même entre les pays de ce cercle plus restreint que sont les pays industrialisés, est le thème de nombreuses discussions ces dernières années.
Toutefois, la conséquence la plus importante de cet “écart technologique” n'est peut-être pas cette différence internationale dans l'efficacité avec laquelle les biens et services sont produits, mais bien plutôt cette disparité dans la capacité d'innovation des pays.
Dans un monde où la concurrence par la “nouveauté” devient de plus en plus forte, une différence dans la capacité d'innovation des pays peut entraîner une modification graduelle dans leur position concurrentielle respective. En effet, l'innovation technologique se concrétisant pour une bonne part dans de nouveaux produits, de nouvelles techniques de production., de vente et d'administration, les entreprises des pays technologiquement les plus avancés bénéficieront d'une position concurrentielle privilégiée tant sur leur marché national que sur les marchés internationaux.
(1) Voir à ce sujet notre livre. Pour une théorie de l'investissement direct étranger dans l'industrie manufacturière. Louvain, Vander, 1970.
(2) Il est très peu probable que les pays pour lesquels nous n'avons pas de données complètes accusent un surplus des recettes sur les paiements.
(3) Nous croyons que seul le Japon fait peut-être exception à cette règle du fait que son input R & D se serait surtout développé dans les années proches de 1963.
(4) Rs = coefficient de corrélation de rang. Pour l'ensemble des données statistiques cf. R. LACROIX, Pour une théorie…, op. cit.
(5) Voir à ce sujet la section C, p. 15.
(6) Ecarts technologiques entre pays membres. Paris, OCDE, 1968.
(7) Pour le détail sur ces innovations, cf., Ecarts technologiques, op. cit.
(8) Cf., annexes statistiques de “Ecarts technologiques…”, op. cit.
(9) La notion d'imitation est probablement pertinente dans le cas du Japon, où la majeure partie des accords de transferts technologiques sont apparemment conclus par des entreprises entre lesquelles il n'existe pas de liens organiques. La raison en est que l'investissement direct au Japon par des firmes étrangères est très sérieusement réglementé par l'Etat si bien que le stock des investissements directs américains dans l'industrie manufacturière de ce pays ne s'élevait en 1966 qu'à $ 333 millions.