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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Il est généralement admis qu’une chronique peut être décomposée en un certain nombre de composantes qui, additionnées ou multipliées entre elles, nous donnent les valeurs observées. Il est, de plus, admis que ces composantes peuvent être considérées comme indépendantes les unes des autres. Remarquons cependant que si l’orthogonalité entre les composantes peut être démontrée mathématiquement, elle doit être tempérée dans le monde réel. Nous savons, par exemple, qu’une récession peut fort bien être influencée par la période de l’année où elle commence. On ne devrait pas être surpris d’apprendre qu’à côté des composantes distinguées traditionnellement par la théorie – tendance, composante conjoncturelle, mouvement saisonnier et fluctuations accidentelles – une chronique peut en comporter un certain nombre d’autres que la théorie ignore ou ne qualifie pas explicitement. Ce n’est pas le moindre mérite de l’analyse spectrale de montrer, qu’en théorie, le nombre des composantes possibles d’une chronique est quasiment illimité.