No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
La concentration industrielle n’est pas un phénomène nouveau en Belgique. Depuis longtemps les entreprises belges qui se prêtaient à la production en masse n’ont cessé d’accroître leur capital et de grouper sous une même direction un personnel ouvrier plus nombreux
Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux comptoirs nationaux ou régionaux s’étaient constitués en Belgique dans le but d’équilibrer la production et la consommation à un taux rémunérateur; la participation aux cartels internationaux était fréquente avant la guerre. De même, à cette époque, on rencontrait déjà certains exemples d’entreprises combinées ou intégrées que l’on désigne actuellement sous le nom de Konzerne. Ainsi, la métallurgie lourde, obligée de tirer le minerai de l’étranger et d’y trouver des débouchés malgré les barrières douanières, possédait de gros intérêts eu France sous forme de participation dans le capital de minières et d’établissements sidérurgiques. De sou côté, la Société Générale de Belgique, en procédant à une véritable concentration financière de charbonnages, appliquait très tôt la la formule des sociétés à portefeuille ou holdings d’aujourd’hui.
page 226 note (1) Un grand, nombre des renseignements utilisés dans cette chronique viennent du Bulletin d’Information de la Banque Nationale de Belgique.
page 228 note (1) Voici quelques données qui permettent d’apprécier l’importance qu’a prise le trust suédois dans l’industrie allumettière (situation du début de J930)
Totaux: Effectifs d’ouvriers: 3.834 dont 1.020 chômeurs.