Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Considérons les problèmes posés par la pollution d'un lieu public comme un parc, une forêt, une plage, un hall d'exposition, de rencontre ou de spectacle, voire un chemin, une rue ou une place. La pollution considérée consiste en tous les détritus et détériorations laissés par les “usagers” (selon les cas: promeneurs, visiteurs, passants, utilisateurs, bénéficiaires, etc.): journaux, emballages, papiers et cartons divers, bouteilles vides de verre ou de plastique, boites de conserve, reliefs de repas, excréments d'animaux domestiques (ou humains), destruction de plantes, dégradation de monuments, détériorations d'objets, pollution de l'air d'une salle, etc.. Mais on dispose de moyens de nettoyage, épuration, entretien ou restauration, en personnel et en matériel. L'objectif est de rendre le système optimal, et notamment d'avoir la quantité optimale de nettoyage ou entretien et l'ensemble optimal d'usagers.
(1) Sur les relations entre le résultat financier et la décentralisation des décisions, cf. L'Etat et le système des prix, première partie, section I, Paris, Dunod.
(2) Cf. L'Etat et le système des prix, première partie, section II, Paris, Dunod, 1970 et Le service des masses: chap. 16, Paris, Dunod, 1970.
(3) Sur tous les problèmes que soulèvent cette question, cf. L'Etat et le système des prix, op. cit., première et deuxième partie.
(4) Elle est définie plus loin, et étudiée notamment dans L'Etat et le système des prix, op. cit., première partie, section II. Son nom vient de ce que le Professeur Richard MUSGRAVE la préconise pour la “branche d'allocation” dans son ouvrage The Theory of Public Finance.
(5) Cf., L'Etat et le système des prix, op. cit., section II, Paris.
(6) Cf., L'Etat et le système des prix, op. cit., première partie, section II.
(7) Isoquale. =même qualité.
(8) Cf., Le service des masses, op. cit., première partie.