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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
La prolongation généralisée de la fréquentation scolaire, ou, si l'on préfère, l'accès des masses à l'enseignement secondaire, constitue depuis la deuxième guerre mondiale un des aspects les plus importants de l'évolution sociale des pays industrialisés. Elle fait suite à la généralisation de l'enseignement primaire, qui s'est produite approximativement entre 1850 et 1914 en Europe occidentale et en Amérique du Nord, et entre les deux guerres en U.R.S.S. La scolarisation au niveau primaire se répand dans le monde entier, tandis que nos pays franchissent l'étape suivante.
(1) Geens, V., In welke mate maken de jongelieden van 14 tot 18 jaar gebruik van de mogelijkheden tot vorming en opleiding? Arbeidsblad, Bruxelles, mars 1957 Google Scholar.
(2) Dans le groupe de 19 à 20 ans près de 50% des scolarisés sont encore dans le secondaire, et là ce sont incontestablement des retardés.
(3) V. Geens, article cité.
(4) Sur ces facteurs familiaux on peut consulter: De Coster, S. et Van der Elst, G., Mobilité sociale et enseignement, Bruxelles, Librairie encyclopédique, 1954 Google Scholar.
(5) Depuis quelques années de nombreux quotidiens, ainsi que l'organe de la Ligue des Familles nombreuses, publient un supplément ou un numéro spécial annuel sur l'orientation des études.
(6) La scolarisation par province pour l'ensemble de l'enseignement secondaire 1956/57, Etudes et Documents n° 10, janv. 1960, Bruxelles, Ministère de l'Instruction Publique, Administration des études Google Scholar.
Voir aussi: Analyse de la fréquentation scolaire par province et pour chacun des types d'enseignement du deuxième niveau, 1956, Etudes et Documents, Bruxelles, n° 12, mai 1960 Google Scholar.
La mobilité des élèves dans l'enseignement catholique, Revue de l'Enseignement Catholique, Bruxelles, 3e année, n° 7, mars 1960 Google Scholar.
(7) Etudes et Documents, Bruxelles, n° 12 (cité plus haut).
(8) Voir encore sur cet aspect du problème: Coetsier, L., De culturele deelname van beide taalgroepen aan het Belgisch opleidingswezen en de maatschappelijke gevolgen ervan, Gand, 1959 Google Scholar.
(9) V. GEENS, article cité. Ce pourcentage comprend aussi les élèves ap¬prentis des chemins de fer, mais non ceux d'autres écoles d'entreprises, pour lesquels il n'existe aucune statistique.
(10) Annuaire statistique de l'enseignement, 1957/58, Ministère de l'Instruction Publique. Ces chiffres ne comprennent pas les effectifs des cours post-scolaires agricoles et seulement en partie ceux des cours théoriques or¬ganisés pour les apprentis de l'artisanat; il serait injustifié de vouloir cumuler ces pourcentages avec ceux de la colonne précédente.
(11) Fourastié, J., La civilisation de 1960, Paris, Presses Universitaires de France, 1947, p. 48 Google Scholar.
(12) Fourastié, J., Machinisme et Bien-Être. Paris, Les Editions de Minuit, 2e édition 1952, p. 169–173 Google Scholar.
(13) Voir Jaccard, P., Politique de l'emploi et de l'éducation, Paris, Payot, 1957, pp. 116–119 Google Scholar.
(14) Molitor, A., L'enseignement et la société d'aujourd'hui, Paris-Toumai, Casterman, 1956, p. 40 Google Scholar.
(15) Tout ceci d'après P. Jaccard, op. cit., pp. 128-129.
(16) Article 26: «Toute personne a droit à l'éducation; celle-ci doit être gratuite au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leurs mérites».
(17) Harmel, P., L'enseignement et l'évolution sociale contemporaine, Compte rendu de la XXIXe Semaine Sociale Wallonne du Mouvement Ouvrier Chrétien, Malonne, 1957, pp. 18–19 Google Scholar.
(18) P. Harmel, Recherche scientifique et croissance de l'Université ou les pierres angulaires du progrès aux Etats-Unis, in: Bulletin de l'Association des Amis de l'Université de Liège, oct.-déc. 1956, pp. 19–20 Google Scholar. Citons encore p. 13:
«A vingt endroits différents, dans les Universités, dans le monde économique ou scientifique, j'ai entendu répéter que le mouvement de croissance de la prospérité était aujourd'hui conditionné par une certaine quantité et surtout une qualité des ressources humaines: c'est de ce double développement du « manpower » que dépend aujourd'hui un progrès économique continu et l'élévation des niveaux de vie. Le travail qualifié et les moyens de l'obtenir deviennent l'investissement contemporain le plus précieux: plus que l'argent, plus que les ressources du sol et de la nature physique».
(19) Voir notamment: P. HARMEL, article cité; P. Jaccard, op. cit.; A. Molitor, op. cit.
Evolution et tendances des enseignements du second degré en Europe: Conférence Européenne tenue par l'UNESCO à Sèvres, avril 1958, Paris, Ministère de l'Education Nationale, 1958Google Scholar; Fourastié, J., Note sur les perspectives de l'enseignement, dans Revue Internationale de Pédagogie, vol. IV, 2 (1958), pp. 139–151 Google Scholar.
(20) Pour un statut de l'école française, dans Esprit, 17e année, n° 34, mars-avril 1949, surtout pp. 144-145.
(21) D'après P. HARMEL, article cité, pp. 9-10.
(22) J. Fourastié, article cité, p. 148.
(23) Pour notre pays signalons les rapports présentés au congrès de la Fédération Nationale de l'Enseignement Technique Catholique en 1959 par Husquinet, M. l'Abbé et Wassenberg, M.J. dans Programme des cows généraux au cycle secondaire inférieur de renseignement technique, Bruxelles, Editions Universitaires, 1959 Google Scholar et «Leerplan voor de algemene vakken van de lagere secundate cyclus» Anvers, Plantyn, 1959 Google Scholar.
(24) J. Fourastié, article cité, pp. 140-141.
(25) Voir: Prolongation de la scolarité et préparation à la vie professionnelle, Travaux de la Société d'Etudes Politiques et Sociales, n° 2, Louvain, 1960.