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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
La recherche conjoncturelle, conduite plus scientifiquement depuis 1919, possède aujourd'hui une véritable histoire. Au point où nous en sommes, cette histoire a cristallisé les différentes méthodes employées. Certaines d'entre elles disparaissent, soit parce que trop limitatives, soit parce que trop liées à une structure économique, elle-même soumise à des changements, tandis que de nouvelles méthodes se présentent avec d'autres hypothèses, et, surtout, avec d'autres possibilités d'approximation statistique. L'éventail des méthodes actuelles est très large: partant d'un empirisme caractérisé comme le fait la méthode du National Bureau of Economic Research, ou récemment celle de l'IFO-Institut de Munich, il s'étend jusqu'aux tendances plus doctrinales des constructions de modèles, comme la Cowles-Commission, J. R. Hicks, L. R. Klein, E. Preiser, W. Krelle et combien d'autres. (L'adjectif doctrinal que nous venons d'employer signifie simplement qu'un accent plus prononcé est mis par ces méthodes sur certaines variables qu'elles considèrent comme stratégiques, alors que les faits économiques n'ont pas encore pleinement prouvé qu'elles l'étaient).
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(6) De tels rappels se trouvent notamment dans les diagnostics suivants : Ie™ Année, n° 3, mai 1930, p. 298; IIIe Année, n° 2, févr. 1932, p. 224; XVe Année, n° 6, mars 1949, p. 647; XVIIIe Année, n° 4, juin 1952, p. 395–396; XXIIe Année, n° 6, sept. 1956, p. 601 ; XXIIe Année, n° 8, déc. 1956, p. 771 ; XXIIIe Année, n° 5, août 1957, p. 417.
Nous ne songeons pas ici à des rappels de méthode, tels que à plusieurs reprises, les renvois à la méthode de Harvard et à celle d’E. Wagemann dans l’avant-guerre. Dans ces cas, il ne s’agit pas, en effet, de théories spécifiques de conjoncture.
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Cette conception du National Bureau a été critiquée par :
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Sur le même sujet:
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(38) XIXe Année, n° 6, sept. 1953, p. 551.
(39) XXe Année, n° 4, juin 1954, p. 469.
(40) XXIe Année, n° 8, déc. 1955, p. 833.
(41) XXIIIe Année, n» 5, août 1957.
(42) IVe Année, n° 1, nov. 1932, p. 19.
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(45) XVIIIe Année, n° 4, juin 1952, p. 385.
(46) IIIe Année, n° 4, août 1932, p. 364–369.
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(48) IXe Année, n° 2, févr. 1938, p. 197–198.
(49) XVIIIe Année, n° 2, mars 1952, p. 131.
(50) Relevons simplement les analyses de motivations parues dans les deux premières années :
Iere Année, n° 3, mai 1930, p. 297–298 (sur les causes et les effets de l’arrêt des émissions nouvelles); Iere Année, n° 4, août 1930, p. 368 (sur les raisons qui militent en faveur des taux bas sur le marché de l’argent) ; IIe Année, n° 1, nov. 1930, p. 52 (sur la politique de stockage dans les charbonnages); Ve Année, n° 2, févr. 1931, p. 183 et 186 (cours des titres en bourse et effets de la liquidité du marché de l'argent); IIe Année, n° 3, mai 1931, p. 298 (attitude vis-à-vis des investissements nouveaux) ; IIe Année, n° 4, août 1931, p. 413 (motivations qui proviennent de la solidarité internationale et qui risquent de jouer pendant longtemps contre toute reprise éventuelle), p. 414 (raisons d'absence de toute spéculation en bourse).
(51) IIe Année, n° 2, mars 1931, p. 191–192.
(52) IIIe Année, n° 2, févr. 1932, p. 224.
(53) IIIe Année, n° 2, févr. 1932, p. 242.
(54) IIIe Année, n° 3, mai 1932, p. 312.
(55) IIIe Année, n° 4, août 1932, p. 369.
(56) Ve Année, n° 1, nov. 1933, p. 111.
(57) Ve Année, n° 4, août 1934, p. 511.
(58) VIe Année, n° 3, mai 1935, p. 305.
(59) IXe Année, n° 3, mai 1938, p. 269.
(60) XVe Année, n° 2, juillet 1949, p. 11.