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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
L'année 1965 avait été pour l'industrie chimique beige l'année de « grand tournant ». En 1966, nous avons vu se confirmer les indications déjà recues quant à l'implantation de nombreuses usines chimiques dans le bassin portuaire anversois. Cet effort n'est toutefois pas limité à la région anversoise : déjà il déborde vers la province et vers le sud du pays.
L'intention exprimée par le Premier Ministre de créer un « boulevard de pipe-lines », la création par les sociétés distributrices de produits pétroliers d'une société pour Pinstallation de pipe-lines, les travaux entrepris en vue d'adapter le réseau de distribution à la fourniture de gaz néerlandais, les projets de création de deux ou trois centrales nucléaies, sont autant d'éléments qui montrent que l'infrastructure, dont nous parlions en conclusion de notre étude de l'an dernier, peut intervenir pour « cristalliser » un phénomène de développement auquel notre pays ne pouvait longtemps rester étranger.
(1) Réunion Internationale de l’Industrie chimique à Kronberg (Ts) le 8.12.1966.
(2) HEYVAERT, H. cf. Revue Belge, 15.11.1968.Google Scholar
(3) Ce coefficient peut être discuté, on le retrouve cependant chez plusieurs auteurs. Il est basé sur l’hypothèse d’un amortissement de 20% par an et d’une charge qui ne peut excéder l/5e du chiffre d’affaires. Il est possible que pour les installations pétrochimiques, ce coefficient soit un peu supérieur à 1.