Déclaration de liens d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Je suis psychiatre libéral à Besançon, je me forme aux TCC depuis 2003, j’ai rencontré en chemin en 2008 la 3e vague des TCC (thérapies cognitives et comportementales) et l’ACT (Acceptance and Commitment Therapy) qui fait partie du courant des psychothérapies contextuelles au sein de cette 3e vague des TCC. J’introduis le modèle de l’ACT depuis dans ma pratique avec tous mes patients. La perspective de la matrice ACT permet d’instaurer un échange thérapeutique fonctionnel avec le patient dès la première séance de thérapie. Ce qui peut nous empêcher d’avancer dans notre vie, ce sont des aspects douloureux de notre expérience intérieure avec lesquels nous allons beaucoup batailler. Cette lutte peut impacter des secteurs importants de notre vie, entraînant une détresse qui se rajoutant à la souffrance va rendre plus forte encore notre douleur intérieure et renforcer encore cette lutte, c’est le piège de l’évitement expérientiel qui se referme alors. Moins éviter a été le pari et la réussite des TCC 1re et 2e vague. Avancer plus et du coup moins éviter est le pari des thérapies de la 3e vague dont la thérapie ACT fait partie. L’ACT propose d’entraîner des habiletés complémentaires qui sont la pleine conscience et la reprise de contact avec les valeurs de vie. Cette reprise de contact avec les valeurs de vie, la thérapie ACT en fait une habileté fonctionnelle décisive. Avec le cas clinique de Sylvie, qui est une belle histoire thérapeutique qui se poursuit bien, j’ai voulu témoigner comment cette reprise de contact avec ses valeurs de vie a été un tournant dans sa thérapie. Le modèle fonctionnel intuitif de la matrice ACT que le thérapeute partage avec son patient est une nouvelle façon de faire de l’ACT qui a aidé et aide encore beaucoup Sylvie à avancer dans sa vie.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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