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Palmitate de palipéridone chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

P. Bergmansl*
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Neuss, Allemagne
L. Hargarter
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Neuss, Allemagne
P. Cherubin
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Issy-les-Moulineaux, France
E. Rancans
Affiliation:
Department Psychiatry & Narcology, Riga Stradins University, Riga, Lettonie
Y. Bez
Affiliation:
Dicle University Medical Faculty, Diyarbakir, Turquie
E. Parellada
Affiliation:
Hospital Clínic de Barcelona, Barcelona, Espagne
B. Carpiniello
Affiliation:
Clinica Psichiatrica, Università di Cagliari, Cagliari, Italie
P. Vidailhet
Affiliation:
CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France
A. Schreiner
Affiliation:
EMEA Medical Affairs, Janssen Cilag, Neuss, Allemagne

Abstract

Objectifs

Évaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement par le palmitate de palipéridone (PP) administré en doses mensuelles flexibles dans un sous-groupe de patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole oral.

Méthodes

Étude internationale multicentrique, ouverte, prospective de 6 mois.

Paramètres d’évaluation

Changement du score total de PANSS, de CGI-S et CGI-C, du fonctionnement personnel et social (Personal and Social Performance Scale [PSP]), des symptômes extrapyramidaux (Extrapyramidal Symptom Rating Scale [ESRS]) et événements indésirables (EIs).

Résultats

Quarante-six patients (73,9 % d’hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % souffrant de schizophrénie paranoïde) ont été étudiés. La principale raison de la substitution d’aripiprazole oral (dose moyenne de 22,7 ± 10,7 mg/jour) par le PP était « le choix du patient » (39,1 %) ; 67,4 % des patients ont terminé l’étude à 6 mois. Le score total moyen de PANSS a diminué de 74,7 ± 14,9 à l’inclusion à 62,6 ± 16,5 lors de la dernière observation (soit une variation moyenne de −12,2 ± 16,7 points ; IC 95 % [−17,1 ; −7,2] ; p < 0,0001). Chez 52,2 % des patients, l’amélioration du score total de PANSS a été ≥ 20 % ; le pourcentage de patients considérés légèrement malades ou moins selon les critères de la CGI-S est passé de 23,9 % à 56,5 %. Au total, 75,5 % des patients ont été jugés améliorés à la CGI-C par rapport au traitement antérieur par aripiprazole. Le score de l’échelle de fonctionnement PSP s’est amélioré de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2 (p = 0,041). Les EIs touchant ≥ 5 % des patients étaient : anxiété (n = 6), douleur au site d’injection, bronchite, insomnie, akathisie (n = 4 chacun) et augmentation du poids, dépression et douleur aux extrémités (n = 3 chacun). Les symptômes extrapyramidaux selon ESRS se sont améliorés de façon significative depuis l’inclusion jusqu’à 6 mois chez les patients ayant terminé l’étude (−1,4 ± 2,7 ; p < 0,006).

Conclusions

L’utilisation de doses flexibles de PP a permis une amélioration symptomatologique et fonctionnelle cliniquement significative chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus et en échec de traitement par aripiprazole oral. Le PP a été bien toléré avec une diminution des symptômes extrapyramidaux.

Type
P127
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Traduction du résumé présenté au congrès DGPPN 27–30 novembre 2013, Berlin, Allemagne. P. Bergmans est un employé en biostatistique et programmation chez Janssen-Cilag, groupe Johnson & Johnson.

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