Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les arrêts maladie prolongés constituent un risque majeur de quitter le monde du travail et la dépression est la première cause de mise en invalidité en France. De nouvelles thérapies issues de la troisième vague des TCC comme la thérapie d’engagement et d’acceptation (ACT) pourraient être intéressantes pour favoriser la reprise du travail.
Déterminer les facteurs prédictifs de retour à l’emploi après un arrêt pour syndrome dépressif.
L’étude est descriptive, prospective et multicentrique. Le recrutement des médecins investigateurs a été réalisé par la diffusion d’un article dans une revue française destinée aux médecins du travail. Chaque investigateur recrute les patients lors de la visite de reprise pour syndrome dépressif. Des éléments socio-démographiques, professionnels, médicaux et psychologiques (en particulier en lien avec l’ACT) sont évalués lors de l’inclusion, puis à 3 mois de visu ou par téléphone.
Vingt-neuf patients ont été initialement inclus dans l’étude mais 2 ont été perdus de vue à 3 mois et 27 ont donc été analysés. À 3 mois, 22 patients ont repris le travail. Ceux qui reprennent le travail présentent des scores plus faible d’anxiété (p = 0,036), de dépression (p = 0,016), d’évitement expérientiel (p = 0,0083) et d’importance de la valeur de la vie professionnelle (p = 0,032).
L’ACT, via son action sur la diminution de l’évitement expérientiel et la redéfinition des valeurs de vie pourrait permettre un retour plus rapide au travail après un arrêt pour syndrome dépressif.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Comments
No Comments have been published for this article.