Déclaration de liens d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Selon les recommandations actuelles, les traitements de choix des troubles alimentaires compulsifs type boulimie et hyperphagie boulimique reposent sur plusieurs aspects. Tout d’abord, une prise en charge hygiéno-diététique ayant pour objectif de restructurer les prises alimentaires, modifier les comportements alimentaires en dehors des crises, tester les croyances erronées vis-à-vis des aliments, aider à la gestion des vomissements… Elles sont le plus souvent associées à une prise en charge psychothérapique et/ou médicamenteuse. La psychothérapie de choix est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Compte tenu de leurs cibles thérapeutiques les TCC sont plutôt à réserver à des patientes euthymiques, ayant de fortes préoccupations pour la minceur. L’alternative psychothérapique peuvent être les thérapies interpersonnelles et éventuellement les thérapies psychanalytiques dans certaines situations. Le traitement médicamenteux de première ligne est la fluoxetine à dose anti-compulsive (60 mg/j). D’autres prises en charge médicamenteuses sont proposées (epitomax, naltrexone…) mais doivent être réservées à des deuxièmes lignes après avis spécialisé. Quelle que soit la prise en charge retenue, il est fondamental dans le cadre de l’hyperphagie boulimique d’expliquer aux patients que ces prises en charge n’auront pas d’effets amaigrissants En complément de ces prises en charge, des techniques de self-help devraient être systématiquement associées. Ces techniques consistent en l’utilisation de différents outils (livres, des sites Internet, CD…) qui seront utilisé par le patient seul ou accompagné par le thérapeute dans le but d’augmenter ses connaissances par rapport sa problématique et lui apporter des compétences et des outils pour diminuer les symptômes voir les faire disparaître. Ces techniques simples et pouvant être facilement utilisées par tous ont été validées scientifiquement dans plus d’une trentaine d’études y compris en population française. Certains de ces supports de self-help, actuellement disponibles en France, seront présentés.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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