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Abstracts: French and German

Published online by Cambridge University Press:  29 September 2010

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Copyright © Cambridge University Press 2010

La résistance populaire dans la Tchécoslovaquie communiste: le soulèvement de Pilsen, juin 1953

Cet article examine un événement important mais peu connu de l'histoire de la Tchécoslovaquie d'après-guerre: le soulèvement de Pilsen en juin 1953. Après avoir esquissé le contexte, les processus et les conséquences de la révolte, j'argumente que les troubles étaient moins l'expression d'une résistance politique et idéologique omniprésente au régime communiste que le reflet des conditions socio-économiques désastreuses et de la rupture des relations entre le parti et les travailleurs dans l'industrie. J'affirme également que la connaissance conventionnelle du parti communiste ‘stalinisé’ de Tchécoslovaquie comme un parti ‘totalitaire’ à part entière est à de nombreux égards loin de la vérité. Finalement, le soulèvement poussa le parti vers une ‘voie nouvelle’ et, en l'occurrence, vers une stratégie de ‘consumérisme socialiste’.

Volkswiderstand in der kommunistischen Tschechoslowakei: Der Aufstand in Pilsen, Juni 1953

Dieser Artikel untersucht ein wichtiges, aber wenig bekanntes Ereignis in der Geschichte der Nachkriegs-Tschechoslowakei: Der Aufstand in Pilsen im Juni 1953. Nach einer Skizze des Kontexts, der Prozesse und der Konsequenzen der Revolte, argumentiert der Aufsatz, dass die Unruhen weniger ein Ausdruck eines allgegenwärtigen politischen und ideologischen Widerstandes gegen das kommunistische Regime waren, sondern ein Spiegelbild der katastrophalen sozioökonomischen Umstände und des Zusammenbruchs der Beziehungen zwischen Partei und Arbeitern in der Industrie. Der Aufsatz argumentiert ausserdem, dass die allgemeine Kenntnis einer ‘stalinisierten’ kommunistischen Partei der Tschechoslowakei als eine vollkommen ‘totalitäre’ Partei in vieler Hinsicht falsch ist. Schließlich veranlasste der Aufstand die Partei zu einem ‘neuen Kurs’ und im Endeffekt zu einer Strategie des ‘sozialistischen Konsumismus’.

Une ‘Nouvelle gauche méditerranéenne’? Comparer et contraster le PSU français et la PSIUP italien

Cet article affirme que le modèle de Gerd-Rainer Horn d'une ‘Nouvelle gauche méditerranéenne’, englobant à la fois le Parti socialiste unifié français (PSU, 1960–1990) et le Partito Socialista Italiano di Unità Proletaria italien (PSIUP, 1964–1972), doit être révisée de manière significative. Il montre que, un demi-siècle après les événements qui avaient donné lieu à leur fondation, cette partie souvent mal comprise du spectre politique, à mi-chemin entre la social-démocratie et l'extrême gauche, mérite d'être sauvée de ‘la condescendance énorme de la postérité’, tout en s'interrogeant sur le degré de similarité véritable entre les deux partis. Des différences importantes apparaissent, en particulier dans la nature des relations que chaque parti entretien avec le communisme, le philosoviétisme du PSIUP contrastant avec l'évolution vers un socialisme anti-léniniste décentralisé d'autogestion du PSU. Pourtant, en même temps, de nouvelles preuves importantes sont découvertes sur les liens politiques et personnels concrets qui se sont développés entre des intellectuels de premier plan du PSIUP et du PSU, prenant comme exemple l'amitié du parlementaire et théoricien italien Lelio Basso avec le journaliste Gilles Martinet, plus tard ambassadeur français en Italie. D'autres liens transnationaux à la fois à travers la Méditerranée et vers l'Europe de l'Est sont également explorés. Les racines des deux partis dans la génération de 1940 de la résistance antifasciste nous poussent par ailleurs de mettre en question les hypothèses prévalentes qui assimilent la Nouvelle gauche avec la jeunesse des années 1960, avec des implications plus larges pour notre compréhension de la gauche européenne à travers le XXème siècle.

Eine ‘mediterrane Neue Linke?’ Vergleich und Gegenüberstellung der französischen PSU und der italienischen PSIUP

Dieser Artikel argumentiert, dass Gerd-Rainer Horns Modell einer ‘mediterranen Neuen Linken’, die sowohl den französischen Parti socialiste unifié (PSU, 1960–1990) und den italienischen Partito Socialista Italiano di Unità Proletaria (PSIUP, 1964–1972) umspannt, revidiert werden muss. Ein halbes Jahrhundert nach den Ereignissen, die zur Gründung dieser Parteien geführt haben blieb dieser oft missverstandene Teil des politischen Spektrums auf halbem Weg zwischen Sozialdemokratie und Linksextremismus stecken und bedarf gerade deshalb einer genaueren Untersuchung. Dennoch hinterfragt dieser Aufsatz, wie ähnlich sich die beiden Parteien tatsächlich waren. Wesentliche Unterschiede treten hervor, insbesondere in der Natur der Beziehungen die beide Parteien zum Kommunismus unterhielten, mit dem Philo-Sowjetismus des PSIUP einerseits und der Entwicklung des PSU hin zu einem anti-leninistischen, dezentralen Sozialismus der Selbstverwaltung andererseits. Gleichzeitig werden jedoch wichtige neue Beweise über die konkreten politischen und persönlichen Verbindungen zwischen führenden Intellektuellen des PSIUP und des PSU aufgedeckt, zum Beispiel die Freundschaft des italienischen Parlamentariers und Theoretikers Lelio Basso mit dem Journalisten Gilles Martinet, später französischer Botschafter in Italien. Andere transnationale Verbindungen sowohl über das Mittelmeer als nach Osteuropa werden ebenfalls untersucht. Die Wurzeln beider Parteien in der Generation des antifaschistischen Widerstands der 1940er Jahre erlauben darüber hinaus, die vorherrschende Annahme einer Gleichstellung der Neuen Linken mit der Jugend der 1960er Jahre zu hinterfragen, mit weitreichenden Auswirkungen für unser Verständnis der Entwicklung der europäischen Linken im 20. Jahrhundert.

Un parti pour le Mezzogiorno. Le parti chrétien-démocrate, la réforme agraire et le gouvernement de l'Italie

Dans les années 1950, le parti chrétien-démocrate portait son attention sur des projets de réforme agraire et le financement du développement pour l'Italie du Sud. Ses objectifs sociaux et économiques étaient la destruction des latifundia, la création d'une classe de petits propriétaires fonciers, le développement industriel et commercial, et la réduction des inégalités territoriales. Le but ultime, toutefois, était d'ordre politique: pour gagner la loyauté, la fidélité et le consensus électoral. Pour gérer l'économie et le changement direct, le parti devait renforcer l'organisation, former une classe dirigeante, créer des racines territoriales et élargir la thématique de sa propagande au-delà de l'anticommunisme. Les élections devenaient le terrain d'essai pour les nouvelles stratégies de réforme du parti.

Eine Partei für den Mezzogiorno. Die Christlich-Demokratische Partei, die Agrarreform und die Regierung Italiens

In den 1950er Jahren wandte die Christlich Demokratische Partei Italiens ihre Aufmerksamkeit Projekten zur Agrarreform und zur Entwicklungsfinanzierung für Süditalien zu. Ihre sozialen und wirtschaftlichen Ziele waren die Zerschlagung des Groβgrundbesitzes in den Latifundien, die Schaffung einer Klasse von kleinen Grundbesitzern, die industrielle und kommerzielle Entwicklung, sowie die Verringerung territorialer Ungleichheiten. Ihr Ziel war jedoch letztlich politisch, nämlich Loyalität, Treue und einen Wahlkonsens in der Region zu erlangen. Um die Wirtschaft und die direkte Umstellung zu verwalten, musste die Partei die Organisation verstärken, eine Führungsschicht ausbilden, territoriale Wurzel ausbreiten und den Themenbereich ihrer Propaganda über den Anti-Kommunismus hinaus erweitern. Die Wahlen wurden zum Testgelände für die neuen Reformstrategien der Partei.

‘Des amazones anarchistes’: La sexualisation du radicalisme dans l'Allemagne de l'Ouest des années 1970

Cet article examine l'intersection entre les réactions à la violence de la guérilla urbaine et les inquiétudes sur le mouvement de libération des femmes dans l'Allemagne de l'Ouest des années 1970. Les autorités publiques et la presse à grand public portaient une part disproportionnée de l'attention sur la contribution des femmes à la violence de gauche, affirmant que les guérilleras féminines souffraient d'un ‘excès de la libération des femmes’. Cependant, alors que les commentateurs juxtaposaient des femmes dominatrices aux hommes efféminés, les expériences effectivement vécues par des femmes à l'intérieur de groupes tels que la Fraction armée rouge étaient souvent marquées par l'expression d'une domination masculine. Les preuves suggèrent que les guérilleras féminines souffraient davantage d'une contrainte à l'autosacrifice que d'une émancipation excessive.

‘Anarchistische Amazonen’: Das Gendering des Radikalismus in der Bundesrepublik Deutschland der 1970er Jahre

Dieser Aufsatz untersucht die Schnittstelle zwischen Reaktionen auf Stadtguerilla-Gewalt und Ängsten gegenüber der Frauenbewegung in der Bundesrepublik Deutschland der 1970er Jahre. Staatliche Behörden und Boulevard-Presse konzentrierten einen unverhältnismäßig hohen Anteil ihrer Aufmerksamkeit auf den Beitrag von Frauen zur linken Gewalt und behaupteten, dass weibliche Guerilleras unter einem ‘Übermaß an Emanzipierung’ litten. Während jedoch die Kommentatoren herrschsüchtige Frauen und verweichlichte Männer gegenüberstellten, waren die tatsächlichen Erfahrungen der Frauen in Gruppen wie der Roten Armee Fraktion oftmals vom Ausdruck männlicher Dominanz gezeichnet. Beweise legen nahe, dass weibliche Guerilleras mehr unter einem Zwang zur Selbstopferung als unter übermäßiger Emanzipation litten.