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La non-adhésion diminue largement l’efficacité des antidépresseurs [1,2], dont la représentation évolue dans un contexte particulièrement défiant et médiatiquement tendu.
Objectif
L’objectif de cette étude est de :
– évaluer l’adhésion aux antidépresseurs chez des patients hospitalisés pour épisode dépressif majeur ;
– explorer les représentations que les patients ont des antidépresseurs et de la dépression, ainsi que la perception de la stigmatisation aux troubles mentaux ;
– analyser la relation entre les attitudes face aux antidépresseurs et des paramètres sociodémographiques et cliniques.
Méthode
L’adhérence était évaluée chez 40 patients en utilisant la version courte du Drug Attitude Inventory (DAI-10), complétée par un questionnaire mesurant les connaissances, craintes, impact des média et stigmatisation liés aux antidépresseurs. Des entretiens d’investigation étaient ensuite menés à l’aide de celui-ci.
Résultats
L’âge moyen de l’échantillon est de 43 ans, dont 27 % d’homme. Il s’agit d’un premier épisode pour 40 % des patients. La médiane du DAI est de 3,5 (échelle de −10 à +10), et 30 % des patients ne sont pas adhérents. Les hommes de l’échantillon ont une plus mauvaise représentation des antidépresseurs (−2 VS 4 ; U de Mann-Whitney = 90,50 ; p = 0,0035). Soixante-dix pour cent des patients ont des craintes par rapport à leur antidépresseur (prise de poids et dépendance au premier rang). Vingt pour cent des patients n’ont pas dit à leur entourage qu’ils prenaient des médicaments contre la dépression.
Discussion
Une intervention à de multiples niveaux pourrait augmenter les connaissances des patients ainsi que de l’opinion publique [3]. Une collaboration spécifique entre journalistes et psychiatres permettrait une meilleure connaissance et une diffusion plus représentative des enjeux de santé mentale dans les média [4]. Des actions de santé publique et initiatives citoyennes pourraient aussi être profitables aux patients.
Conclusion
L’adhérence aux antidépresseurs peut largement être améliorée, la stigmatisation restant une barrière aux traitements et à la prise en charge.
Alors que la majorité des traitements antidépresseurs prescrits en France durent moins de 28 jours , moins de 2 % des travaux étudiant le traitement pharmacologique des troubles de l’humeur explorent les facteurs métapsychologiques associés à l’adhésion . Quelles sont les attitudes aux antidépresseurs des patients observants et demandeurs de soins ?
Objectif
L’objectif de cette étude était d’évaluer les attitudes aux antidépresseurs chez :
– des patients hospitalisés pour leur dépression ;
– ceux se rendant chez leur pharmacien pour chercher leur traitement.
Méthode
Les attitudes aux antidépresseurs étaient évaluées en utilisant la version courte du Drug Attitude Inventory (DAI-10), chez 98 patients : 40 hospitalisés de leur plein gré en psychiatrie et 58 venant chercher une prescription d’antidépresseur en officine.
Résultats
L’âge moyen de l’échantillon était de 43 ans, avec 69 % de femmes. Dans l’échantillon hospitalier, la médiane du DAI était de 3,5 (échelle de –10 à +10). Trente pour cent des patients avaient une attitude négative à l’antidépresseur prescrit, dont 10 % de l’échantillon ne connaissait pas le nom. Il s’agissait de la première prescription d’antidépresseur pour 30 % des patients. Dans le volet ambulatoire, la médiane du DAI n’était que faiblement plus positive (4), et 10 % des sujets avaient une attitude négative à l’antidépresseur qu’ils venaient chercher. Vingt pour cent des sujets déclaraient ne pas avoir de suivi de son trouble dépressif.
Discussion
Cette étude naturalistique met en relief l’ambivalence des patients face aux antidépresseurs. Tandis qu’un comportement montre un engagement fort dans les soins (être hospitalisé en milieu spécialisé, aller chercher une prescription au long cours), les connaissances sur les troubles les justifiant et les croyances envers les thérapeutiques prescrites restent précaires .
Conclusion
Cette ambivalence, reflet des attitudes de la société face à nos médicaments, pourrait être mieux explorée en pratique clinique quotidienne.
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