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La tentative de suicide d’un sujet propage une souffrance en cascade sur les différents cercles de l’entourage familial et affectif, qui peut se mesurer en termes de stress traumatique et d’impact médicoéconomique. Chaque année, 3 750 000 français sont concernés par une TS de l’un de leurs proches.
Sujets étudiés
Homme ou femme, âgé de plus de 16 ans sans limite supérieure d’âge, membre de l’entourage proche d’un suicidant (sujets habitant sous le même toit que le suicidant). Au total, 171 familles ; soit 171 suicidants et 171 « informateurs ménages ». Ces sujets ont été comparés aux données de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (IRDES) sur la population française (échantillon de 20 000 personnes, représentatif de 95 % des ménages français). L’ensemble des sujets a été recontacté par téléphone après 3 mois et 1 an.
Résultats
Quatre-vingt-sept pour cent des proches vont « plutôt bien » à 1 an ; les 13 % qui vont moins bien sont importants à qualifier au plus tôt après la TS. Un modèle explicatif de la probabilité d’aller mal après 1 an est possible ; modèle dominé par l’impact psychotraumatique de la scène suicidaire ou de l’activation des secours (70 % de symptômes psychotraumatiques dans ce sous-groupe). Sur le plan médicoéconomique, nous observons une grande stabilité des contacts de soin à 1 an, qui contraste avec une forte augmentation des consommations médicamenteuses (×2,37) ; toutes les catégories pharmacologiques sont concernées. L’hypothèse d’une automédication en partie non consciente et non perçue est soulevée.
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