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En psychiatrie, la contention médicale reste une pratique courante qui peut s’avérer traumatisante pour le patient. Elle doit toujours être associée à une sédation. Nous avons voulu réaliser un état des lieux de cette prise en charge médicamenteuse dans notre établissement.
Matériels et méthodes
Pendant 1 mois (janvier 2015), nous avons ciblé les patients sous énoxaparine sodique en préventif grâce au logiciel de prescription (Pharma®). Pour chaque patient, nous avons vérifié qu’il s’agissait bien d’une contention physique. Puis, une analyse des traitements prescrits était réalisée (médicaments, associations, posologies…).
Résultats
Quatorze patients ont été inclus dans l’étude (8 hommes et 6 femmes, âge moyen : 33 ans). En moyenne, les patients ont été contenus 4 jours [1–10], l’énoxaparine sodique a été initié 24 h [0–72] après le début de la contention et administré pendant 2 jours [0–6]. Les patients ont reçu entre 0 et 3 antipsychotiques différents (cyamémazine, lévomépromazine et halopéridol) indiqués dans les états psychotiques aigus dont le plus prescrit était le cyamémazine (10/14 patients) à une posologie moyenne de 50 mg à j1, 115 mg à j2 et j3. Concernant les benzodiazépines, les patients ont reçu en moyenne une seule benzodiazépine et principalement le lorazépam (7/14) à une posologie de 4 mg à j1, 5,5 mg à j2 et j3 ou le diazépam (4/14) à une posologie de 7,5 mg à j1, 22,5 mg à j2 et 27,5 mg à j3.
Discussion et conclusion
Les patients contenus reçoivent donc peu de psychotropes, à posologies faibles par rapport aux doses habituelles en psychiatrie (exemple : cyamémazine jusqu’à 600 mg). Un groupe de travail sur la contention en psychiatrie est actuellement en cours dans l’établissement afin d’émettre des recommandations sur les modalités de prescription des psychotropes pour éviter une contention physique durable.
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