Un nouvel outil a été développé pour optimiser l’efficacité des traitements par le DTPA après blessure, sur la base d’une réduction de la dose efficace engagée. Les simulations montrent, notamment, que pour du 239Pu modérément soluble (type M), des traitements précoces (24 i.v.) étalées sur 4 mois permettent une réduction d’un tiers de la dose, alors que leur prolongement sur 5 ans, avec un intervalle de 2 semaines, peut diminuer la dose d’un facteur 5. En revanche, pour des composés peu solubles (type S), l’efficacité des traitements précoces est négligeable et un gain dosimétrique d’un facteur 3 n’est atteint que pour des traitements effectués 2 fois par mois durant 50 ans. Certaines des hypothèses retenues pour la modélisation ont été validées par les résultats d’expérimentations animales récemment publiés. Enfin, la structure d’un nouveau modèle applicable à la fois au Pu et à l’Am est rapportée, structure tenant compte de la décorporation urinaire et fécale de ces actinides et qui pourrait être adapté à différentes posologies et formes galéniques de DTPA.