Les inputs audiovisuels tels que les films et les séries sont de plus en plus souvent utilisés dans les cours de langue étrangère (LE) car ils permettent une exposition authentique à la langue. Plusieurs études suggèrent qu’ils soutiennent l’apprentissage de nouveaux mots, mais que l’inclusion d’activités de pré-/post-visionnage pourrait renforcer cet apprentissage. La présente étude a été menée en Suisse alémanique et s’intéresse à l’effet de la présence et du placement d’une telle activité sur l’apprentissage de 51 mots cibles. Dans une étude within-design, 97 apprenants de français langue étrangère de 13–14 ans ont regardé trois extraits de la série télévisée « Plan Cœur » (Netflix, 2018). Les trois conditions étaient : épisode seul, épisode et activité avant, épisode et activité après. Les activités portaient sur la reconnaissance du sens des mots cibles. Trois post-tests immédiats et un post-test différé du même type (reconnaissance de sens) ont été effectués auprès des quatre classes de niveau scolaire supérieur (classes générales et prégymnasiales/GPG) et des deux classes de niveau scolaire inférieur (classes à exigences de base/EBA). Nos résultats confirment la supériorité des conditions avec activité ainsi qu’une différence (peu surprenante) selon le niveau scolaire. On trouve aussi une interaction entre le moment de test et condition avec plus de réponses correctes aux post-tests immédiats. La différence entre activité pré et post est cependant négligeable. Ces résultats soulignent l’importance des activités pré-/post-visionnage pour l’apprentissage de nouveaux mots en LE.

According to the “reduced emotionality hypothesis”, we are less emotionally driven when reasoning in a foreign language (FL) than in a native language (NL). We examined whether this foreign language effect (FLe) extends to the way we perceive motivational quotes (i.e., encouraging slogans conveying a profound and inspirational message): we expected FL participants to rate motivational quotes as less profound than NL participants. Strikingly, we observed the opposite: FL participants found motivational quotes more profound than NL participants, even after controlling for potential confounders (e.g., IQ, reasoning style). Both FL and NL participants gave similarly low profundity ratings to pseudo-profound bullshit sentences (i.e., meaningless sentences sounding profound), indicating that the message must be meaningful for the FLe to arise. We propose that, like space or time, language could promote psychological distance. This favours a focus on the background of a message to indicate profoundness.